Marseille-Fos : les marchandises diverses sauvent la mise

Le port de Marseille-Fos a affiché une progression à deux chiffres à l'issue du premier trimestre. Une hausse que le Grand Port maritime attribue notamment à la croissance des marchandises diverses. Car les vracs liquides sont en recul tandis que les vracs solides ont retrouvé l'équilibre…
Coïncidence ou non, le Grand Port maritime de Marseille (GPMM) rend hommage pour le premier trimestre de l'année à la filière du conventionnel, tout comme l'a fait Anvers il y a quelques jours. Dans les deux bassins du port phocéen, la tendance haussière des marchandises diverses est soutenue par le bond de 22 % du conventionnel. La direction de l'établissement portuaire estime que cette progression est due également à une activité sidérurgique aussi bien orientée à l'export qu'à l'import, et à la progression de 11 % enregistrée par le roulier. Une croissance que le GPMM attribue au dynamisme des échanges avec la Corse (en hausse de 31 %) qui a favorisé les flux de remorques.
À 330.000 EVP, le trafic conteneurisé global a augmenté de 5 %. Une progression tirée vers le haut notamment par les bons résultats enregistrés (une nouvelle fois) sur les bassins de Fos (en hausse de 7 %).
Après une année 2016 en retrait, les vracs solides ont également retrouvé l’équilibre (3,4 Mt). Selon le GPMM, "c’est en mars que le segment des vracs solides a fortement amélioré son score". Une hausse de 11 % amenant l'activité trimestrielle à l’équilibre (soit + 1 %), malgré la morosité persistante de l'agroalimentaire depuis la dernière récolte 2016 et le recul de 4 % des vracs sidérurgiques sur le trimestre (2,13 Mt). Les autres vracs secs (1,2 Mt) se sont fortement redressés autant à l'import qu'à l'export. Les portuaires estiment que ce score de + 25 % doit être mis en perspective avec une période 2016 atypique avec la conversion des centrales thermiques d'Uniper au combustible biomasse.

Imports de raffinés en progression

Les vracs liquides, filière réputée en forte reconversion, restent en déficit, constate-t-on à Marseille. Ils sont passés en un an de 12,3 à 11,1 Mt. Comme attendu, les hydrocarbures ont perdu en un an 1,1 Mt pour s'établir à 10,4 Mt. À 5,2 Mt, les imports de brut ont reculé de 25 %, cumulant les effets de la reconversion de la raffinerie de La Mède et du grand arrêt pour maintenance de la raffinerie Esso entre fin janvier et mi-mars, alors que les flux de raffinés portent des imports plus soutenus. Ils ont crû de 22 % par rapport au premier trimestre 2016. À 1,2 Mt, le trafic de GNL achève le trimestre sur une note positive de + 5 % et les échanges de GPL (572.000 tonnes) sont dans le vert en cumul à fin mars (+ 4 %).

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