Le chiffre d'affaires de la compagnie pétrolière française Maurel et Prom a été divisé par deux en 2015, affecté par la forte chute des prix du pétrole.
Le groupe Maurel et Prom, qui vient d'absorber son ancienne filiale nigériane MPI, a réalisé un chiffre d'affaires de 276 millions d'euros l'an dernier, contre 550 millions d'euros en 2014.
La compagnie pétrolière française dit avoir souffert d'un recul de sa production de pétrole au Gabon, sa principale zone d'extraction, en raison de "nombreuses contraintes techniques internes et externes".
En part du groupe, celle-ci s'est élevée à 17.078 barils par jour, contre 20.014 b/j l'année précédente, à un prix moyen de 47,1 dollars le baril, divisé par deux en un an. En incluant le gaz, elle s'est établie à 18.367 b/j. Au total, le groupe a vendu 5,8 millions de barils sur l'année écoulée, soit 16 % de moins en un an.
Baisse des investissements
Maurel et Prom anticipe toutefois une nette hausse de sa production à 28.000 b/j en 2016, dont 22.400 en part du groupe, tout en poursuivant la réduction de ses coûts pour affronter un marché dégradé.
Les investissements seront réduits de 70 % à 45 millions d'euros en 2016, et le budget d'exploration sera coupé de 63 % à 23 millions d'euros. Des activités seront arrêtées ou fermées au Congo, au Pérou, au Mozambique, en Syrie, et l'exploration reportée en Birmanie, en Colombie et en Tanzanie. Dans l'exploration, "une diminution du même ordre est à attendre en 2017", a-t-il prévenu.
"La situation de Maurel et Prom dans cet environnement bouleversé est pérenne. La hausse de la production d'huile et de gaz, la réduction des programmes de travaux, la fermeture de certaines filiales et la réduction des coûts de fonctionnement permettent au groupe de faire face à cette période de troubles", a voulu rassurer le président de la compagnie, Jean-François Hénin.
La compagnie pétrolière française dit avoir souffert d'un recul de sa production de pétrole au Gabon, sa principale zone d'extraction, en raison de "nombreuses contraintes techniques internes et externes".
En part du groupe, celle-ci s'est élevée à 17.078 barils par jour, contre 20.014 b/j l'année précédente, à un prix moyen de 47,1 dollars le baril, divisé par deux en un an. En incluant le gaz, elle s'est établie à 18.367 b/j. Au total, le groupe a vendu 5,8 millions de barils sur l'année écoulée, soit 16 % de moins en un an.
Baisse des investissements
Maurel et Prom anticipe toutefois une nette hausse de sa production à 28.000 b/j en 2016, dont 22.400 en part du groupe, tout en poursuivant la réduction de ses coûts pour affronter un marché dégradé.
Les investissements seront réduits de 70 % à 45 millions d'euros en 2016, et le budget d'exploration sera coupé de 63 % à 23 millions d'euros. Des activités seront arrêtées ou fermées au Congo, au Pérou, au Mozambique, en Syrie, et l'exploration reportée en Birmanie, en Colombie et en Tanzanie. Dans l'exploration, "une diminution du même ordre est à attendre en 2017", a-t-il prévenu.
"La situation de Maurel et Prom dans cet environnement bouleversé est pérenne. La hausse de la production d'huile et de gaz, la réduction des programmes de travaux, la fermeture de certaines filiales et la réduction des coûts de fonctionnement permettent au groupe de faire face à cette période de troubles", a voulu rassurer le président de la compagnie, Jean-François Hénin.
