MyFerryLink : le flou persiste sur l'avenir des dessertes

Le flou persiste tant sur le sort des salariés de MyFerryLink après la vente annoncée par Eurotunnel de deux des trois navires de la compagnie au danois DFDS, que sur l'avenir des dessertes avec un nouveau recours de l'autorité britannique de la concurrence.
Le flou persistait vendredi 12 juin sur le sort des salariés et l'avenir des dessertes de MyFerryLink. Le PDG de DFDS, Niels Smedegaard, qui a rencontré le secrétaire d'État aux Transports, a affirmé "vouloir développer son activité après ces acquisitions, en reprenant des salariés de l'actuelle Scop", a indiqué le cabinet d'Alain Vidalies. Lors de cet entretien, l'homme d'affaires danois a toutefois précisé ne "pas être en mesure à ce jour de s'engager sur un chiffre précis", selon le cabinet du secrétaire d'État. Niels Smedegaard "souhaite qu'une négociation avec les représentants des salariés, les administrateurs judiciaires et Eurotunnel puisse s'engager pour parvenir à un accord global". Alain Vidalies a pour sa part "indiqué qu'il prendrait les contacts nécessaires pour que cette réunion se tienne rapidement" et "lui a rappelé la vive attention du gouvernement à la question prioritaire de l'emploi".
Eurotunnel a annoncé dimanche 7 juin avoir choisi l'offre du groupe danois DFDS pour la vente de deux de ses trois navires, le "Berlioz" et le "Rodin", exploités par la compagnie MyFerryLink sur des liaisons entre la France et l'Angleterre. Le montant de l'opération n'a pas été révélé par Eurotunnel, pour qui le choix de DFDS "permet d'espérer la meilleure solution possible en termes d'emplois sauvegardés sans interruption des services début juillet".

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15