Selon Alphaliner, la reprise des commandes de très gros porte-conteneurs devrait être absorbée sur les services Asie-Europe du Nord. Mais le consultant se méfie des conséquences sur les autres lignes de cet apport de capacité.
L'intérêt pour les très gros porte-conteneurs a repris de la vigueur cette année. Le consultant Alphaliner a constaté un redémarrage des commandes d'ULCS (Ultra Large Container Ships), après une pause de deux ans. CMA CGM et MSC doivent ainsi finaliser des commandes respectives de 9 et 11 unités de 22.000 EVP de capacité. Ces commandes, qui restent à confirmer, devraient se concrétiser par des mises en service à la fin de l'année 2019.
125 ULCS en service fin 2019
Ces 20 navires s'ajouteraient aux 105 unités de cette catégorie qui devraient être déployées entre l'Asie et l'Europe à cette date – 59 sont déjà en service et 46 sont commandées et doivent être livrés d'ici-là. Pour le cabinet, cette reprise ravive les craintes de retour de la surcapacité, "la même que la situation ayant conduit aux guerres des prix qui ont affaibli le trade Asie-Europe du Nord".
Alphaliner estime que l'arrivée de ces nouvelles constructions de 14.000 à 22.000 EVP augmenteront les capacités de ce marché dans des proportions somme toute raisonnable : de 7 % en 2018, puis de 4 % en 2019. Le consultant précise que sa prévision tient compte des reports de navires moins gros vers les autres routes maritimes, dont les liaisons Asie-Méditerrannée.
C'est justement sur ce point qu'il doute, s'interrogeant sur la capacité du secteur à absorber la hausse induite de l'offre sur les autres routes. Au contraire, il se montre plus confiant pour le premier marché mondial de la ligne maritime régulière : "De tels niveaux de croissance, à supposer que les armateurs maintiennent le même nombre de services hebdomadaires sur le trade, devraient être gérables tant que la demande de fret reste forte".
Bonne croissance sur la route Asie-Europe
Alphaliner souligne que la capacité déployée en juillet et août de cette année entre l'Asie et l'Europe du Nord est déjà 7 % supérieure à ce qu'elle était un an plus tôt, mais que cela n'a pas empêché les taux de remplissage de rester au-dessus de 90 %. Un nouveau service saisonnier a même été lance par CMA CGM en juin dernier, alors que huit navires supplémentaires ont été introduits depuis lors, précise-t-il. La croissance de la demande est suffisante pour maintenir la rentabilité des lignes mais toujours pas pour faire grimper les prix.
125 ULCS en service fin 2019
Ces 20 navires s'ajouteraient aux 105 unités de cette catégorie qui devraient être déployées entre l'Asie et l'Europe à cette date – 59 sont déjà en service et 46 sont commandées et doivent être livrés d'ici-là. Pour le cabinet, cette reprise ravive les craintes de retour de la surcapacité, "la même que la situation ayant conduit aux guerres des prix qui ont affaibli le trade Asie-Europe du Nord".
Alphaliner estime que l'arrivée de ces nouvelles constructions de 14.000 à 22.000 EVP augmenteront les capacités de ce marché dans des proportions somme toute raisonnable : de 7 % en 2018, puis de 4 % en 2019. Le consultant précise que sa prévision tient compte des reports de navires moins gros vers les autres routes maritimes, dont les liaisons Asie-Méditerrannée.
C'est justement sur ce point qu'il doute, s'interrogeant sur la capacité du secteur à absorber la hausse induite de l'offre sur les autres routes. Au contraire, il se montre plus confiant pour le premier marché mondial de la ligne maritime régulière : "De tels niveaux de croissance, à supposer que les armateurs maintiennent le même nombre de services hebdomadaires sur le trade, devraient être gérables tant que la demande de fret reste forte".
Bonne croissance sur la route Asie-Europe
Alphaliner souligne que la capacité déployée en juillet et août de cette année entre l'Asie et l'Europe du Nord est déjà 7 % supérieure à ce qu'elle était un an plus tôt, mais que cela n'a pas empêché les taux de remplissage de rester au-dessus de 90 %. Un nouveau service saisonnier a même été lance par CMA CGM en juin dernier, alors que huit navires supplémentaires ont été introduits depuis lors, précise-t-il. La croissance de la demande est suffisante pour maintenir la rentabilité des lignes mais toujours pas pour faire grimper les prix.
