Onze grands projets d'infrastructures transnationaux sur différents continents, pouvant être financés par des fonds publics et privés, ont été soumis à l'approbation des dirigeants du G20 réunis à Cannes.
Onze projets d'infrastructures transnationaux ont été soumis au G20. Réalisé par Tidjame Thiam, président d'un groupe spécialisé dans les infrastructures, ce document détaille ces projets localisés en Afrique, Asie, Moyen-Orient et Amérique latine, ainsi que les fonds qui permettraient de les concrétiser. "Le secteur privé n'investira pas dans le noir", est-il répété plusieurs fois dans ce rapport de trente-sept pages.
Investissements publics pour drainer des fonds privés
Parmi les projets, figurent une liaison ferroviaire entre Isaka (Tanzanie) et Kigali (Rwanda), en Afrique, dont le coût est estimé à 1,6 milliard de dollars. Un projet de réseau ferré liant la Jordanie à la Syrie, l'Arabie saoudite et l'Irak est de son côté estimé à 5 milliards de dollars. Le rapport cite aussi un programme d'énergie solaire impliquant le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l’Égypte et la Jordanie avec une capacité d'exportation vers les pays européens proches de certains de ces États. Outre l'implantation d'une centrale hydroélectrique en République démocratique du Congo, un vaste projet baptisé "Corridor Nord-Sud" permettrait à cinq pays enclavés - RDC, Zimbabwe, Bostwana, Malawi et Zambie - d'accéder à la mer via un axe routier, précise le texte. Toujours en Afrique, l'interconnexion des réseaux électriques de l’Éthiopie et du Kenya par une ligne de 1.000 km reviendrait à 900 millions de dollars. Une autre liaison électrique sur 1.400 km bénéficiant à la Côte d'Ivoire, au Liberia, au Sierra Leone et à la Guinée coûterait 500 millions de dollars.
Investissements publics pour drainer des fonds privés
Parmi les projets, figurent une liaison ferroviaire entre Isaka (Tanzanie) et Kigali (Rwanda), en Afrique, dont le coût est estimé à 1,6 milliard de dollars. Un projet de réseau ferré liant la Jordanie à la Syrie, l'Arabie saoudite et l'Irak est de son côté estimé à 5 milliards de dollars. Le rapport cite aussi un programme d'énergie solaire impliquant le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, l’Égypte et la Jordanie avec une capacité d'exportation vers les pays européens proches de certains de ces États. Outre l'implantation d'une centrale hydroélectrique en République démocratique du Congo, un vaste projet baptisé "Corridor Nord-Sud" permettrait à cinq pays enclavés - RDC, Zimbabwe, Bostwana, Malawi et Zambie - d'accéder à la mer via un axe routier, précise le texte. Toujours en Afrique, l'interconnexion des réseaux électriques de l’Éthiopie et du Kenya par une ligne de 1.000 km reviendrait à 900 millions de dollars. Une autre liaison électrique sur 1.400 km bénéficiant à la Côte d'Ivoire, au Liberia, au Sierra Leone et à la Guinée coûterait 500 millions de dollars.