Panalpina : de nouveau profitable et des ambitions

Après un passage à vide, Panalpina est de nouveau sur de bons rails. L’année 2011 renoue avec une politique de développement saluée par un rebond de sa rentabilité et un record en maritime. Le groupe bâlois annonce le renforcement de ses prestations logistiques, et compte rattraper le terrain perdu en aérien.
Centrée sur la restauration de sa rentabilité, la stratégie de Panalpina porte aujourd’hui ses fruits. Alourdie en grande partie par les amendes infligées par la justice américaine, la perte supérieure à 21 millions d'euros en 2010 est effacée. En 2011, son bénéfice net s’élève à plus de 105 millions d'euros pour un chiffre d’affaires de 5,39 milliards d'euros en retrait de 9 % du fait, pour l’essentiel, à la dépréciation du franc suisse et à la détérioration des taux de fret maritimes et aériens. «Nous avons fait d’importants progrès en 2011. Nous avons renforcé notre portefeuille clients, nos divisions et notre réseau en particulier dans les marchés émergents», déclare Monika Ribar, sa présidente. Ouverture de bureaux et de centres de distribution en Inde, Chine et aux États-Unis, nouvelles prestations logistiques au Brésil, acquisition de deux entreprises, lancement d’un réseau routier intra-Asie et pas moins de 44 nouveaux services maritimes LCL principalement sur l’axe Asie-Europe, l’exercice écoulé marque un esprit de conquête retrouvé. Un élan salué par une performance économique avec une multiplication par plus de onze du bénéfice d’exploitation à 144 millions d'euros ! L’une des priorités 2012 évoquée par Monika Ribar est le développement des prestations logistiques à valeur ajoutée. Sur un secteur aérien sans croissance et maritime en progression de 4 à 5 %, l’objectif consiste à poursuivre l’amélioration de la rentabilité, et à progresser plus vite que le marché. Côté moyens, à noter l’arrivée d’un nouvel avion B 747-8F cet été en remplacement de deux B747-400F.

Record du nombre de conteneurs

Par métiers, l’année 2011 marque un nouveau record dans le maritime. Avec 1,31 million d'EVP traités, la division se développe de 6 % mais voit sa rentabilité brute par conteneur s’effriter de 8 %. La commission aérienne présente des tendances opposées avec, d’un côté, des tonnages en recul de 5 % à 848.000 tonnes, de l’autre une amélioration de sa marge brute à la tonne de 9 %.

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