Depuis le 1er juillet, Philippe Lestrade, 40 ans, occupe le poste de directeur général de MSC France qui compte dix agences et près de 600 salariés. Basé à Paris, il succède à Stéphan Snijders, parti à la retraite.
Après Marseille, ce fut Le Havre. Stéphan Snijders a célébré son départ à la retraite, ce 30 juin, après quarante-deux ans dans le maritime dont vingt-deux à la direction de MSC France, et en présence de quelque 600 personnes dont près de 250 salariés de l’agence havraise. Il a passé le flambeau à Philippe Lestrade mais reste membre du Conseil de développement du Grand Port maritime du Havre (GPMH).
"Améliorer notre compétitivité"
Diplômé de l’Institut des transports internationaux et des ports (ITIP) de Bordeaux en 1999 et de l’université de la Rochelle en 2012 (master Administration des entreprises, spécialité Management général), Philippe Lestrade, âgé de 40 ans, a jusqu'ici consacré sa carrière au monde maritime. Il l’a débutée au Havre, durant deux ans chez "K" Line avant de partir en Afrique, d’abord comme agent maritime chez PIL Nigeria (Blue Funnel) puis, à partir de 2006, à des postes de direction au sein de MSC. Au Bénin, puis au Ghana à partir de 2007 - "avec une croissance de 15 % par an"-, enfin en Tanzanie, depuis octobre 2013. Refusant de préciser déjà toute stratégie de développement, le nouveau directeur de MSC France a seulement résumé sa priorité : "Coordonner le travail des agences et améliorer notre compétitivité". La compagnie italo-suisse basée à Genève compte dix agences en France, à Bordeaux, Dunkerque, Lyon, Paris, Marseille, Montoir-de-Bretagne, Rouen, Mayotte, La Réunion et Le Havre, port "doté de belles infrastructures, adaptées pour accueillir de plus gros volumes".
+ 20 % au Havre en 2015
En 1993, la compagnie MSC avait commencé avec une ligne vers les États-Unis, un feeder, 600 boîtes par semaine et une dizaine de salariés. Aujourd’hui, ce sont 250 salariés, 22 escales et 23.000 EVP par semaine, a rappelé le directeur de l’agence Benoît Douillet. Implanté au terminal de Bougainville, dans le port intérieur du Havre, MSC a ensuite installé sept portiques sur un terminal dédié à Port 2000, en 2011, avec le manutentionnaire Terminaux de Normandie. Benoît Douillet estime à plus d'un million d’EVP les volumes transportés en 2015, soit une croissance de 20 % par rapport à 2014 et 45 % du trafic du port du Havre. Le directeur explique ce succès par la constitution de l'alliance 2M par le numéro 2 mondial avec Maersk Line et par le retour du transbordement dans le dernier port touché à l’export.
De nouvelles lignes viennent d'ouvrir, trois en transbordement et une à l’export vers l’Inde et le Pakistan. "Et nous allons continuer à nous intensifier", a assuré Maurizio Aponte, président de MSC France.
"Améliorer notre compétitivité"
Diplômé de l’Institut des transports internationaux et des ports (ITIP) de Bordeaux en 1999 et de l’université de la Rochelle en 2012 (master Administration des entreprises, spécialité Management général), Philippe Lestrade, âgé de 40 ans, a jusqu'ici consacré sa carrière au monde maritime. Il l’a débutée au Havre, durant deux ans chez "K" Line avant de partir en Afrique, d’abord comme agent maritime chez PIL Nigeria (Blue Funnel) puis, à partir de 2006, à des postes de direction au sein de MSC. Au Bénin, puis au Ghana à partir de 2007 - "avec une croissance de 15 % par an"-, enfin en Tanzanie, depuis octobre 2013. Refusant de préciser déjà toute stratégie de développement, le nouveau directeur de MSC France a seulement résumé sa priorité : "Coordonner le travail des agences et améliorer notre compétitivité". La compagnie italo-suisse basée à Genève compte dix agences en France, à Bordeaux, Dunkerque, Lyon, Paris, Marseille, Montoir-de-Bretagne, Rouen, Mayotte, La Réunion et Le Havre, port "doté de belles infrastructures, adaptées pour accueillir de plus gros volumes".
+ 20 % au Havre en 2015
En 1993, la compagnie MSC avait commencé avec une ligne vers les États-Unis, un feeder, 600 boîtes par semaine et une dizaine de salariés. Aujourd’hui, ce sont 250 salariés, 22 escales et 23.000 EVP par semaine, a rappelé le directeur de l’agence Benoît Douillet. Implanté au terminal de Bougainville, dans le port intérieur du Havre, MSC a ensuite installé sept portiques sur un terminal dédié à Port 2000, en 2011, avec le manutentionnaire Terminaux de Normandie. Benoît Douillet estime à plus d'un million d’EVP les volumes transportés en 2015, soit une croissance de 20 % par rapport à 2014 et 45 % du trafic du port du Havre. Le directeur explique ce succès par la constitution de l'alliance 2M par le numéro 2 mondial avec Maersk Line et par le retour du transbordement dans le dernier port touché à l’export.
De nouvelles lignes viennent d'ouvrir, trois en transbordement et une à l’export vers l’Inde et le Pakistan. "Et nous allons continuer à nous intensifier", a assuré Maurizio Aponte, président de MSC France.
