Piqûre de rappel de l’ATMD en matière de sûreté

Suite aux actes terroristes intervenus en France et dans plusieurs pays, l’Association des transporteurs de matières dangereuses a renforcé ses travaux autour de la sûreté. En clôture de son assemblée générale le 22 juin à Paris, les mesures recommandées dans le transport routier ont été présentées. De bon sens pour la plupart, elles s’inspirent des règles du code ADR.
Autour des conducteurs et personnels associés à la mise en œuvre des chaînes logistiques des produits classés dangereux, le premier volet des recommandations ATMD en matière de sûreté concerne le facteur humain.
S’agissant des conducteurs, "le renforcement de la vigilance sur les comportements suspects" et "l’alerte au plus vite" sont deux comportements essentiels, selon Jean-Luc Chalumeau de GCATrans et Christophe Meltzheim de Samat. Au sein des entreprises, elles imposent "la mise à disposition d’outils de communication et de procédures de remontée d’informations". Autres règles d’or, "la discrétion et la confidentialité sur les codes d’accès, produits transportés, itinéraires empruntés ainsi que sur les clients traités à travers la formation, les consignes et les procédures déployées". Pour les autres personnels et notamment les exploitants, leur rôle est de "transmettre et de rappeler les mesures sûreté aux conducteurs, ainsi que les itinéraires et les lieux de stationnement". À cet enjeu d’information, leur formation doit leur permettre "de détecter les modifications de comportement (attitudes, habillement, dialogue…)".
Le deuxième volet des mesures préconisées par l’ATMD concerne les matériels de transport. "À chaque prise de poste, le conducteur a pour mission de vérifier son véhicule et son chargement pour identifier d’éventuelles anomalies". Selon les produits transportés, la pose de plombs et de cadenas est encouragée en sus de la fermeture de tous les accès du véhicule lors des pauses, repas et des prises de carburant, ainsi que lors des livraisons.

Vigilance lors du recrutement

Les process forment un troisième chapitre dont "le respect des itinéraires fixés par les exploitants" et, lors d’arrêts, "le choix de lieux de stationnement éclairés, non isolés et sécurisés, si possible, sur des sites de confrères ou de clients. Le conducteur doit autant que possible rester à proximité du véhicule et y laisser, de façon visible, ses coordonnées pour être alerté en cas de problème". En cas d’agression, "se protéger est la première priorité avant de lancer l’alerte". Lors des phases de recrutement, l’employeur est tenu "de contrôler les informations fournies et de demander un extrait du casier judiciaire (volet 3)". En cas de doute, "un échange avec les services de l’État" est conseillé.

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