Pour compenser l'embargo, un long chemin pour la Russie

L'embargo alimentaire, une aubaine pour le secteur agroalimentaire russe ? Remplacer les saumons norvégiens, les pommes polonaises ou les poulets américains par la production nationale s'annonce long et coûteux et Moscou devra trouver en attendant d'autres fournisseurs.
La décision de suspendre la plupart des produits alimentaires des pays qui ont décidé de sanctionner Moscou en raison de la crise ukrainienne a provoqué un choc en Russie. Les importations couvrent jusqu'à 30 % de la consommation de certains produits (porc, poissons, fruits...) et le sujet rappelle des mauvais souvenirs à certaines générations qui ont traversé des périodes de pénurie à l'époque de l'URSS et encore plus pendant son effondrement. Cette fois, aucun manque majeur ne semble se profiler pour la population, même si certains poissons se font rare dans les supermarchés ou certains plats ont été retirés des menus des restaurants. Les experts prédisent surtout une envolée des prix due à la baisse de l'offre, que les autorités ont promis de combattre en surveillant de près les distributeurs.

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