Premier semestre 2016 en repli pour Rotterdam

Le port de Rotterdam a achevé le mois de juin sur un trafic semestriel en repli de 3 % par rapport aux six premiers mois de 2015. La plupart des filières d'activité ont marqué un recul. Ce sont les vracs secs qui ont pénalisé le plus l'activité globale. Le conteneur a également marqué un repli.
Rotterdam est passé en un an d'un trafic global de 236 millions de tonnes au cours du premier semestre 2015 à 229 millions de tonnes cette année. Un recul d'activité de 6 millions de tonnes que le port néerlandais attribue notamment à la baisse de 9,9 % des vracs secs.
Le volume total des conteneurs a également reculé de 2,3 % à 6,1 millions d'EVP contre 6,2 millions d'EVP à fin juin 2015. Ce secteur a baissé en un an de 2,8 % pour s'établir à 63 millions de tonnes. L'établissement portuaire néerlandais attribue ce repli à la baisse des exportations à destination de la Chine et du Brésil. Contrastant avec la baisse des flux à l'export vers la Russie, il se félicite de la légère hausse des volumes feederisés sur la Grande-Bretagne, l'Espagne et le Portugal.
Au total, le conteneur représente 28 % du trafic global. Quant au secteur conventionnel (qui regroupe à la fois le ro-ro et conventionnel), il constitue pour le port néerlandais 13,8 millions de tonnes, soit 6 % de son activité.
La direction de l'établissement portuaire rappelle que les deux nouveaux terminaux de Maasvlakte 2 ont permis cette année de résoudre les problèmes de congestion. Elle s'attend déjà à voir le nombre de porte-conteneurs géants d'une capacité de 18.000 EVP de passer de 37 à ce jour à 72 en 2019.
Rotterdam avait démarré l'année sur un conflit social des dockers. Des problèmes sociaux qui avaient compromis les espoirs de croissance du port dans le secteur des marchandises diverses.

Les vracs secs en fort recul

Ce ne sont pas les marchandises diverses mais les vracs secs qui ont le plus sévèrement plombé les résultats semestriels du port néerlandais.
En effet, à l'exception du secteur agricole ("agribulk") qui, à l'inverse, a progressé de 9,9 % pour s'établir à 5,2 millions de tonnes contre 4,7 millions de tonnes l'an dernier, toutes les autres filières des vracs ont chuté. Tel est le cas du minerai de fer et de la ferraille qui ont reculé de 8,8 %, passant en un an de 16,8 millions de tonnes à 15,4 millions de tonnes. Quant au charbon, à 12,7 millions de tonnes, il a plongé de 18,4 % par rapport au premier semestre 2015.

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15