L'entreprise française Ecoslops a mis en service lundi 1er septembre la première tranche d'une usine de traitement des résidus pétroliers marins dans le port de Sinès au Portugal, ouvrant la voie à un meilleur recyclage de ces déchets très polluants. Cette usine sera capable de produire 25.000 tonnes de carburant recyclé par an à partir de "slops maritimes". L'investissement s'élève à 14 millions d'euros. Les slops proviennent des salles de machines des navires, des lavages des cuves des pétroliers et des eaux polluées de fonds de cale. Jusqu'ici, ils étaient incinérés ou servaient éventuellement de combustible pour des sites industriels comme les cimenteries. Ecoslops a mis au point une technologie innovante qui permet de produire à partir de ces déchets un carburant de qualité suffisante pour être réutilisé par les navires. La société, qui collecte depuis dix-huit mois les slops pour le compte du port de Sinès, a mis en service l'unité chargée de la séparation des hydrocarbures, de l'eau et des sédiments qui composent les résidus marins pétroliers. Elle peut traiter jusqu'à 125 tonnes de slops par jour. D'ici la fin de l'automne, l'entreprise doit mettre en service les deux autres tranches : l'unité de traitement des eaux polluées issues de cette séparation ainsi que la colonne de distillation à haute température dite "P2R", la véritable innovation développée par Ecoslops.
"La mise en service de ce site en plein cœur du port de Sinès témoigne de la pertinence de ce type d'équipement au sein d'infrastructures portuaires et ouvre la voie vers des opportunités de développement déjà identifiées", s'est félicité Michel Pingeot, PDG et fondateur d'Ecoslops. L'entreprise a également des projets d'usines de recyclage de résidus pétroliers marins dans d'autres villes étrangères, notamment à Abidjan et Singapour où les chantiers doivent démarrer "dans les mois à venir".
"La mise en service de ce site en plein cœur du port de Sinès témoigne de la pertinence de ce type d'équipement au sein d'infrastructures portuaires et ouvre la voie vers des opportunités de développement déjà identifiées", s'est félicité Michel Pingeot, PDG et fondateur d'Ecoslops. L'entreprise a également des projets d'usines de recyclage de résidus pétroliers marins dans d'autres villes étrangères, notamment à Abidjan et Singapour où les chantiers doivent démarrer "dans les mois à venir".
