L’équipe Rhône-Alpes de l’export vient de présenter la Quinzaine de l’International qui se tiendra du 8 au 18 avril, pour la cinquième année, dans plusieurs CCI de la région dont les 16 et 17 avril à la CCI de Lyon. Dans un contexte national chaque mois plus sombre, cette initiative vise à inciter les entreprises à aller chercher à l’étranger les points de croissance nécessaires à leur survie. Cette édition accueillera des représentants de 31 pays, 60 experts et 12 conférences et ateliers qui permettront d’en savoir plus sur les nombreuses facettes de l’international comme les aspects juridiques, douaniers, logistiques, les marchés publics européens, les aides et financements, la formation. Dix pays européens, sept pays du Maghreb, Afrique et Moyen-Orient, la Turquie seront abordés aussi en entretiens individuels avec des experts marchés. Un atelier concernera la maîtrise et la sécurisation de son business avec les pays sensibles ou à risques. Ils sont souvent riches en minerais ou hydrocarbures et en opportunités commerciales. Le 10 avril sera dédié au dispositif Volontariat International en Entreprise à la CCI Rhône-Alpes. On recense 477 VIE pour 168 entreprises rhônalpines utilisatrices. La journée de clôture du 18 avril se tiendra au Conseil régional. Elle fournira des éclairages sur les leviers sur lesquels agir pour être plus compétitif à l’international avec des témoignages d’entreprises comme Lamberet ou Alizé Pharma.
Maghreb : + 15 %, Chine : + 3 % seulement
Rhône-Alpes est la sixième région européenne et la deuxième région exportatrice de France avec 11,1 % des échanges. En 2012, son commerce extérieur a tiré son épingle du jeu en affichant un solde commercial positif de 1,9 milliard d’euros. Cependant, comme le remarque Pierre Bérat, directeur des études à la CCI Rhône-Alpes, les importations, établies à 46,1 milliards d’euros, ont baissé de 4 % tandis que les exportations, qui ont atteint 48 milliards, n’ont augmenté que de 0,3 %.
Le recul des importations tient à une diminution de la facture énergétique, des biens intermédiaires, produits chimiques ou métallurgiques du fait de la crise économique, du ralentissement des affaires, des investissements et autres prises de risques.
L’Allemagne, l’Italie, l’Espagne restent les premiers clients de Rhône-Alpes, région encore dotée d’industries. Elle réalise 52 % du total de ses exportations en UE avec une part non négligeable en Pologne, République tchèque et Hongrie. Ses entrepreneurs savent aller au-delà des proches frontières mais encore bien insuffisamment. Le Maghreb enregistre 15 % d’augmentation des exportations rhônalpines avec l’Algérie surtout (l’Espagne est aujourd’hui le premier fournisseur du Maroc). La Chine (+ 3 %) est le 8e client de la région, la Corée du Sud (+ 15,4 %) qui a conclu un accord de libre-échange avec l’UE en 2011, le Brésil (+ 11 %), les États-Unis se sont correctement comportés tandis que la Turquie, 10e pays client, régresse un peu parmi le Top 10 de Rhône-Alpes.
Les principaux produits exportés concernent l’agroalimentaire, l’agriculture (l’Allemagne est passée devant la France dans ce secteur), le médical, le cuir et chaussures, les machines-outils. La plasturgie, les composants électroniques, les produits chimiques, le bois et le papier, les matériels de transport montrent des signes de faiblesse à surveiller. Sur les quinze "couples produits prioritaires" à l’export, Rhône-Alpes a enregistré une croissance de 10 % en 2012.
Maghreb : + 15 %, Chine : + 3 % seulement
Rhône-Alpes est la sixième région européenne et la deuxième région exportatrice de France avec 11,1 % des échanges. En 2012, son commerce extérieur a tiré son épingle du jeu en affichant un solde commercial positif de 1,9 milliard d’euros. Cependant, comme le remarque Pierre Bérat, directeur des études à la CCI Rhône-Alpes, les importations, établies à 46,1 milliards d’euros, ont baissé de 4 % tandis que les exportations, qui ont atteint 48 milliards, n’ont augmenté que de 0,3 %.
Le recul des importations tient à une diminution de la facture énergétique, des biens intermédiaires, produits chimiques ou métallurgiques du fait de la crise économique, du ralentissement des affaires, des investissements et autres prises de risques.
L’Allemagne, l’Italie, l’Espagne restent les premiers clients de Rhône-Alpes, région encore dotée d’industries. Elle réalise 52 % du total de ses exportations en UE avec une part non négligeable en Pologne, République tchèque et Hongrie. Ses entrepreneurs savent aller au-delà des proches frontières mais encore bien insuffisamment. Le Maghreb enregistre 15 % d’augmentation des exportations rhônalpines avec l’Algérie surtout (l’Espagne est aujourd’hui le premier fournisseur du Maroc). La Chine (+ 3 %) est le 8e client de la région, la Corée du Sud (+ 15,4 %) qui a conclu un accord de libre-échange avec l’UE en 2011, le Brésil (+ 11 %), les États-Unis se sont correctement comportés tandis que la Turquie, 10e pays client, régresse un peu parmi le Top 10 de Rhône-Alpes.
Les principaux produits exportés concernent l’agroalimentaire, l’agriculture (l’Allemagne est passée devant la France dans ce secteur), le médical, le cuir et chaussures, les machines-outils. La plasturgie, les composants électroniques, les produits chimiques, le bois et le papier, les matériels de transport montrent des signes de faiblesse à surveiller. Sur les quinze "couples produits prioritaires" à l’export, Rhône-Alpes a enregistré une croissance de 10 % en 2012.
