Les fondations du futur Cluster de la marétique ont été posées au Havre les 31 mai et 1er juin, à l’occasion des "Rencontres internationales de la marétique".
La seconde édition des "Rencontres internationales de la marétique" ("mare" en latin + [informa]tique) a rassemblé pendant une journée et demie à la CCI du Havre les professionnels de la mer et du numérique, scientifiques et acteurs de l’enseignement supérieur. L’objectif était d’échanger sur les nouveaux et futurs usages du numérique dans le monde maritime et fluvial. Mais l’événement a principalement été marqué par le lancement du Cluster marétique international, largement soutenu par Eudes Ribier, président de l’Institut français de la mer, et Francis Vallat, président du Cluster maritime français. Ce dernier n’a pas caché son intérêt pour l’initiative havraise : "Pour la première fois, nous assistons à une approche globale de combinaison de la mer et du numérique. Et qui dit première fois, dit longueur d’avance, notamment vis-à-vis de l’étranger". L’enjeu est de taille. Le maritime, secteur industriel majeur, représente en effet en France plus de 300.000 emplois et génère un chiffre d’affaires de 52,5 milliards par an : "Nous sommes sur des sujets de compétitivité nationale", a rappelé M. Vallat.
Bientôt le Livre bleu de la marétique
L’objectif du futur cluster, structure porteuse de la marétique, sera donc de favoriser l’éclosion et le développement de projets au service des filières. Ainsi, qu’il s’agisse d’éco énergies marines, de logistique, de nautisme, de pêche, de construction navale, d’activités portuaires ou de fluvial, chaque filière est appelée à exprimer ses problématiques auxquelles les entreprises du numérique sont prêtes à apporter des solutions technologiques pertinentes. Le Livre bleu de la marétique, annoncé au cours du salon et qui doit être publié en septembre prochain, se présente comme l’ouvrage de référence. Il décline six domaines d’activités stratégiques qui constitueront la feuille de route du cluster : la dématérialisation et la fluidité de l’information, la sécurité des personnes et des marchandises, la prévision et l’aide à la décision, l’interopérabilité des réseaux et des systèmes, l’intelligence des données et la formation des acteurs du maritime. Différents débats ont été par ailleurs organisés au cours du salon. Un atelier logistique a ainsi permis d’aborder la problématique de la compétitivité des activités logistiques dans un contexte environnemental de plus en plus contraignant.
Cette seconde édition de Seagital était soutenue par Loïck Peyron qui a jugé le principe "passionnant" notamment en ce qu’il permet de "concrétiser des besoins d’horizons très variés".
Plus d’informations sur www.seagital.com
Bientôt le Livre bleu de la marétique
L’objectif du futur cluster, structure porteuse de la marétique, sera donc de favoriser l’éclosion et le développement de projets au service des filières. Ainsi, qu’il s’agisse d’éco énergies marines, de logistique, de nautisme, de pêche, de construction navale, d’activités portuaires ou de fluvial, chaque filière est appelée à exprimer ses problématiques auxquelles les entreprises du numérique sont prêtes à apporter des solutions technologiques pertinentes. Le Livre bleu de la marétique, annoncé au cours du salon et qui doit être publié en septembre prochain, se présente comme l’ouvrage de référence. Il décline six domaines d’activités stratégiques qui constitueront la feuille de route du cluster : la dématérialisation et la fluidité de l’information, la sécurité des personnes et des marchandises, la prévision et l’aide à la décision, l’interopérabilité des réseaux et des systèmes, l’intelligence des données et la formation des acteurs du maritime. Différents débats ont été par ailleurs organisés au cours du salon. Un atelier logistique a ainsi permis d’aborder la problématique de la compétitivité des activités logistiques dans un contexte environnemental de plus en plus contraignant.
Cette seconde édition de Seagital était soutenue par Loïck Peyron qui a jugé le principe "passionnant" notamment en ce qu’il permet de "concrétiser des besoins d’horizons très variés".
Plus d’informations sur www.seagital.com
