Une première phase positive qui conclut à poursuivre l’expérience : le système d’information fluviale du Rhin supérieur a franchi une étape vers sa mise en œuvre pérenne.
Sous la forme d’une plateforme web, le système d’information fluviale (SIF) a été initié par Voies navigables de France et EDF, les exploitants des écluses du fleuve canalisé sur cette portion de son parcours, le long de la frontière entre l’Alsace, Bâle et le Bade-Wurtemberg. Il avait été lancé fin 2013 pour deux ans dans le cadre du programme européen RTE-T avec un budget de 2 millions d’euros. Les progrès accomplis amènent ses initiateurs à le reconduire en 2016.
Au terme de la première phase d’expérimentation, l’objectif général d’améliorer l’information sur la navigation fluviale s'est décliné concrètement, selon plusieurs familles de données : géolocalisation des bateaux sur la voie d’eau, organisation et suivi des voyages, calcul de l’heure d’arrivée, identification des services disponibles et des contraintes d’accès, niveau d’eau, état du trafic, conditions météo. Le prototype du SIF répond ainsi aux priorités qui étaient ressorties du recensement des besoins auprès d’une cinquantaine d’acteurs de la navigation fluviale. L’année 2016 sera mise au profit pour le consolider auprès de son panel d’utilisateurs-tests et pour élargir celui-ci. Avant de commencer à déployer de premiers services à l’ensemble des usagers potentiels : navigants, bateliers, chargeurs, exploitants portuaires, commissionnaires, etc.
Échange transfrontalier
Indispensable dans le cas présent, la dimension transfrontalière a pu être intégrée malgré les obstacles techniques : «L’un des défis majeurs, à savoir l’accès aux données et leur partage dans un contexte international parfois complexe, a pu être relevé», indiquent VNF et EDF. Qui souhaitent aller plus loin : outre l’Allemagne et la Suisse, ils proposent aux Pays-Bas de rejoindre l’initiative afin de prolonger les informations jusqu’aux débouchés maritimes. Pour preuve de sa pertinence, «ce portail SIF enregistre plusieurs milliers de connexions alors qu’ils n’en sont qu’en phase expérimentale», appuient-ils.
Au terme de la première phase d’expérimentation, l’objectif général d’améliorer l’information sur la navigation fluviale s'est décliné concrètement, selon plusieurs familles de données : géolocalisation des bateaux sur la voie d’eau, organisation et suivi des voyages, calcul de l’heure d’arrivée, identification des services disponibles et des contraintes d’accès, niveau d’eau, état du trafic, conditions météo. Le prototype du SIF répond ainsi aux priorités qui étaient ressorties du recensement des besoins auprès d’une cinquantaine d’acteurs de la navigation fluviale. L’année 2016 sera mise au profit pour le consolider auprès de son panel d’utilisateurs-tests et pour élargir celui-ci. Avant de commencer à déployer de premiers services à l’ensemble des usagers potentiels : navigants, bateliers, chargeurs, exploitants portuaires, commissionnaires, etc.
Échange transfrontalier
Indispensable dans le cas présent, la dimension transfrontalière a pu être intégrée malgré les obstacles techniques : «L’un des défis majeurs, à savoir l’accès aux données et leur partage dans un contexte international parfois complexe, a pu être relevé», indiquent VNF et EDF. Qui souhaitent aller plus loin : outre l’Allemagne et la Suisse, ils proposent aux Pays-Bas de rejoindre l’initiative afin de prolonger les informations jusqu’aux débouchés maritimes. Pour preuve de sa pertinence, «ce portail SIF enregistre plusieurs milliers de connexions alors qu’ils n’en sont qu’en phase expérimentale», appuient-ils.
