Rouen : l’UPR veut plus de région et moins d’État

Au-delà du traditionnel cocktail de satisfactions, échecs, impatiences et inquiétudes, l’assemblée générale de l’Union portuaire rouennaise (120 entreprises adhérentes), qui s’est tenue le 20 juin, a beaucoup tourné autour d’un courrier remis quelques jours plus tôt à Hervé Morin, président de la région Normandie. Une missive détonante.
En moins d’un an, les dirigeants de l’Union portuaire rouennaise (UPR) ont eu l’occasion de croiser Hervé Morin à cinq reprises. Lors de la dernière, à Dieppe mi-juin, ils lui ont remis une lettre, fruit de leurs réflexions qui se veulent constructives tout en étant souvent amères. Le courrier commence par deux constats. D’abord, "le spectaculaire déclin depuis plusieurs décennies des ports français". "C’est fort bien caractérisé et illustré, par des données chiffrées incontestables, dans le rapport établi par deux élus normands, Valérie Fourneyon et Charles Revet", note l’UPR.
Ensuite, l’union portuaire constate que "les ports belges réfléchissent en termes d’acteurs économiques et commerçants et non avec une approche institutionnelle".

Risque d’un "Haropa social"

Tout en affirmant son soutien au développement de l’axe Seine, l’instance représentative de la communauté portuaire rouennaise se prononce contre une éventuelle fusion, à deux ou à trois, avec les ports du Havre et/ou de Paris, qu’elle juge inopportune. Au passage, l’UPR égratigne le GIE Haropa dont la création n’a débouché à ses yeux que sur la "collecte de quelques awards aux retombées relatives". Ou encore le voisin havrais et sa fiabilité sociale toute relative avec le risque, en cas de fusion, d’un "Haropa social".

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