Rouen : les manutentionnaires dans la tourmente

Volumes en baisse en raison de la conjoncture économique, perte de lignes régulières mal compensée par des navettes fluviales pour les conteneurs, nouvelles lois défavorables aux "dissidents de l’Unim", prochaine campagne céréalière annoncée comme catastrophique… Les manutentionnaires rouennais, en dehors des spécialistes des vracs solides, doivent faire le dos rond dans la tempête.
"Difficile de dire autre chose : c’est très compliqué cette année". Le moral d’Éric Dubès, président du Syndicat des manutentionnaires et employeurs de main-d’œuvre du port de Rouen (SMEMOPR) et directeur général de Somap, est entamé. Cette filiale de Sealogis (SNCF Participations) a dû réduire d’un tiers ses effectifs à Rouen, entre avril et septembre, en raison notamment de l’arrêt des lignes directes entre Rouen et les Antilles. "Nous déplorons une légère déperdition des conteneurs vers les Antilles après le passage des lignes au service par barges fluviales, d’une baisse des volumes sur l’Afrique malgré le nouveau service vers Tanger de CMA CGM, des difficultés à capter des imports d’Asie en raison du refus de mutualisation des THC et d’un fluvial non compétitif par rapport à la route. D’une manière générale d’ailleurs, les freins sont nombreux pour le développement du fluvial qui est en légère baisse cette année", souligne Éric Dubès.

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