Rubis veut poursuivre les acquisitions

Le groupe français Rubis s'est dit jeudi 13 mars "confiant" dans sa capacité à poursuivre sa politique d'acquisitions qui, combinée à une activité dynamique, lui a permis d'accroître ses résultats en 2013.
Rubis veut poursuivre les acquisitions qui ont soutenu ses résultats 2013. Le bénéfice net du groupe spécialisé dans le stockage et la distribution de produits pétroliers a augmenté de 12 % l'an dernier, à 104,7 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant a bondi de 13 % à 166 millions d'euros, porté par la division Énergie (+ 18 %), dédiée à la distribution de carburants, et dans une moindre mesure par la division spécialisée dans la gestion de terminaux de stockage, Rubis Terminal (+ 3 %). Déjà publié, le chiffre d'affaires s'inscrit en hausse de 4 %, à 2,77 milliards d'euros.
Rubis avait anticipé une croissance de ses résultats malgré "un contexte macro-économique plutôt terne, un environnement fiscal dégradé en France et des difficultés" dans ses filiales d'Afrique australe, a-t-il dit. Pour 2014, "le groupe est confiant dans sa capacité à générer de la croissance organique et à poursuivre sa politique d'acquisitions", à laquelle il a consacré 148 millions d'euros l'an dernier, a-t-il ajouté. Rubis entend aussi "poursuivre son développement industriel" avec des investissements revus en hausse à 138 millions d'euros, contre 119 millions en 2013.

Jamaïque, Suisse, Pays-Bas, Belgique, Turquie et Portugal

L'an dernier, la division Énergie a été dopée par le rachat de réseaux de stations-service en Jamaïque, dans la Caraïbe, où Rubis réalise désormais plus de la moitié de son chiffre d'affaires. Les volumes de ventes ont ainsi progressé de 12 % pour atteindre 2,3 millions de m3. Le groupe s'est également étendu en Suisse et en France, où il a racheté l'activité de stockage de produits pétroliers de l'ex-raffinerie Petroplus à Reichstett, en Alsace, tout en finançant des constructions d'infrastructures aux Pays-Bas, en Belgique et en Turquie. Au Portugal, il espère boucler l'acquisition des activités de distribution GPL (gaz de pétrole liquéfié) du britannique BP au deuxième trimestre 2014.
Rubis a ramené sa dette nette à 270 millions d'euros fin 2013, contre 389 millions en 2012, ce qui donne, après augmentation des fonds propres, un taux d'endettement de 23 %. La capacité d'autofinancement s'est accrue de 3 % à 154 millions. "Nous avons toujours voulu avoir une structure financière extrêmement peu endettée parce que nous sommes toujours désireux de poursuivre notre politique d'acquisitions", a déclaré l'associé-gérant de Rubis, Jacques Riou, en présentant les résultats. "Il n'y a rien de plus motivant pour un vendeur qu'un acheteur qui dispose de l'argent instantanément", a-t-il ajouté. Toutefois, en termes de bénéfice net, Jacques Riou a dit s'attendre à "un impact négatif de 1 à 2 %" après la réforme des prix des carburants outre-mer, entrée en vigueur début février avec l'objectif de faire baisser les prix à la pompe en rognant sur les marges des pétroliers. Rubis compte verser un dividende de 1,95 euro au titre de 2013, en hausse de 6 %, payable en numéraire ou en actions.

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