Les élus du comité d'entreprise de la SNCM ont adopté mardi 21 avril à l'unanimité des avis défavorables aux trois offres de reprise de la compagnie maritime, qui doivent être étudiées mercredi 22 avril par le tribunal de commerce de Marseille.
Sans surprise, les élus du CE de la SNCM ont rejeté les trois offres déposées par l'ex-président du port de Marseille Christian Garin, l'entrepreneur corse Patrick Rocca et le groupe Baja Ferries de Daniel Berrebi, selon le texte des motions adoptées transmis par la CGT. Dans les trois cas, assurent les représentants du personnel, "la discontinuité économique n'est pas garantie, ni validée par une décision de la Commission européenne". Cette question notamment est au cœur du processus de reprise engagé avec le placement en redressement judiciaire de la SNCM le 28 novembre : pour espérer échapper à la double condamnation européenne à rembourser plus de 400 millions d'euros d'aides publiques jugées indûment perçues, il faut créer une nouvelle compagnie suffisamment différente aux yeux de Bruxelles.
En outre, les élus du personnel dénoncent aussi trois offres de reprise qui "ne comportent aucune garantie pour l'emploi", un nombre de salariés conservés "faible" (497 dans l'offre de Patrick Rocca, 800 pour Daniel Berrebi et 897 pour Christian Garin). Les prix de cession sont également jugés trop bas (3 millions d'euros pour Patrick Rocca, 5 millions pour Daniel Berrebi et 12,25 millions pour Christian Garin), même si les offres ne portent pas à chaque fois nécessairement sur les mêmes actifs.
Dix-sept marques d'intérêt
Les actionnaires de la SNCM, Transdev (66 %) et l'État (25 %), avaient obtenu le placement en redressement judiciaire de la compagnie, contre l'avis du CE, officiellement pour lui permettre d'échapper aux condamnations européennes. La société a depuis reçu dix-sept marques d'intérêt, mais seulement trois offres fermes, que le tribunal de commerce de Marseille doit examiner mercredi 22 avril à huis clos.
En outre, les élus du personnel dénoncent aussi trois offres de reprise qui "ne comportent aucune garantie pour l'emploi", un nombre de salariés conservés "faible" (497 dans l'offre de Patrick Rocca, 800 pour Daniel Berrebi et 897 pour Christian Garin). Les prix de cession sont également jugés trop bas (3 millions d'euros pour Patrick Rocca, 5 millions pour Daniel Berrebi et 12,25 millions pour Christian Garin), même si les offres ne portent pas à chaque fois nécessairement sur les mêmes actifs.
Dix-sept marques d'intérêt
Les actionnaires de la SNCM, Transdev (66 %) et l'État (25 %), avaient obtenu le placement en redressement judiciaire de la compagnie, contre l'avis du CE, officiellement pour lui permettre d'échapper aux condamnations européennes. La société a depuis reçu dix-sept marques d'intérêt, mais seulement trois offres fermes, que le tribunal de commerce de Marseille doit examiner mercredi 22 avril à huis clos.