STX : participations croisées entre Fincantieri et Naval Group

L'accord conclu entre Rome et Paris au sujet des chantiers navals de STX France prévoit un possible échange de participations de 5 à 10 % entre Fincantieri et Naval Group.
La reprise de STX envisage un échange de participations de 5 à 10 % entre Fincantieri et Naval Group, précise un document publié par le ministère italien de l'Économie et des Finances. "L'opportunité et les modalités d'un échange (de participations) entre les deux entreprises entre 5 et 10 % de leur capital respectif seront analysées et des actions concrètes visant à développer des synergies seront définies et présentées aux deux gouvernements", affirme le texte de l'accord. "Cette feuille de route inclut la création d'une coentreprise équilibrée, dans laquelle des projets communs seraient progressivement développés, avec une priorité donnée aux bâtiments de surface, aux systèmes et à l'équipement", ajoute-t-il.
Cette prise de participations croisées s'inscrit dans l'alliance navale que la France et l'Italie entendent développer, comme annoncé mercredi 27 septembre par les deux dirigeants, Emmanuel Macron et Paolo Gentiloni, lors de la conclusion de l'accord dans le dossier Fincantieri-STX après des semaines de crispation.
Le groupe italien a obtenu 50 % des chantiers navals français auxquels il faut ajouter 1 % "prêté" par l'État français, qui se réserve le droit de le reprendre si Fincantieri ne respecte pas ses engagements pendant une période de douze ans. Aux côtés de Fincantieri (50 %) et de l'État français (34,34 %), Naval Group détiendra 10 % de STX France, les employés 2 % et des sous-traitants du bassin de Saint-Nazaire 3,66 %.
Au conseil d'administration siégeront quatre membres nommés par Fincantieri (dont le président et le directeur général), deux nommés par l'État français, un par Naval Groupe et un par les employés. Le ministre français de l'Économie, Bruno Le Maire, a confirmé jeudi 28 septembre que Laurent Castaing resterait "directeur exécutif" de STX France. "Il fait du très bon travail, il est apprécié des salariés. On ne change pas une équipe qui gagne. On ne change pas une direction qui est appréciée", a-t-il souligné, en précisant que l'État garderait "un droit de veto sur la nomination d'un nouveau directeur exécutif le moment venu, car personne n'est éternel".

Transport maritime

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15