Le constructeur suédois de poids lourds Scania a amélioré ses bénéfices en 2011 malgré un ralentissement de la production qui a fortement grevé le quatrième trimestre, et se montre prudent pour la suite en raison de la crise économique.
Scania accroît ses bénéfices en 2011 malgré un quatrième trimestre en net recul. Sur l'année, "les livraisons ont atteint le niveau record de 80.108 véhicules" mais les prises de commande ont "ralenti au second semestre", souligne le PDG, Leif Östling. Le niveau de commandes est même "tombé très bas au quatrième trimestre" au Moyen-Orient, souligne-t-il.
Des investissements différés
Globalement, les commandes ont progressé de 4 % en 2011 à 76.843 véhicules, mais elles ont reculé de 27 % sur les trois derniers mois de l'année à 15,846 unités. Malgré cette chute des commandes, le vieillissement des véhicules en circulation a dopé les activités d'entretien et de pièces détachées du groupe, ce qui "a eu un effet stabilisateur sur la rentabilité de Scania", précise M. Östling.
Mais la nécessité d'adapter le rythme de production à la demande en Europe et en Amérique latine, fait que Scania "ne prolongera pas les contrats temporaires d'environ 1.900 employés", selon le PDG qui précise que certains investissements "vont être différés". "Les prévisions pour 2012 sont difficile à faire, particulièrement en Europe en raison des problèmes de politique économique en zone euro", relève le dirigeant.
En 2011, Scania a dégagé un bénéfice net en augmentation de 4 % par rapport à 2010, à 9,4 milliards de couronnes (1,06 milliard d'euros). Mais, pour le seul quatrième trimestre, le bénéfice a reculé de près de 30 % à 2,1 milliards, légèrement en deçà des 2,3 milliards attendus par les analystes de l'agence Dow Jones Newswires. Les ventes ont progressé de 12 % à 87,7 milliards en 2011 et de 1,7 % au quatrième trimestre à 22,9 milliards.
Des investissements différés
Globalement, les commandes ont progressé de 4 % en 2011 à 76.843 véhicules, mais elles ont reculé de 27 % sur les trois derniers mois de l'année à 15,846 unités. Malgré cette chute des commandes, le vieillissement des véhicules en circulation a dopé les activités d'entretien et de pièces détachées du groupe, ce qui "a eu un effet stabilisateur sur la rentabilité de Scania", précise M. Östling.
Mais la nécessité d'adapter le rythme de production à la demande en Europe et en Amérique latine, fait que Scania "ne prolongera pas les contrats temporaires d'environ 1.900 employés", selon le PDG qui précise que certains investissements "vont être différés". "Les prévisions pour 2012 sont difficile à faire, particulièrement en Europe en raison des problèmes de politique économique en zone euro", relève le dirigeant.
En 2011, Scania a dégagé un bénéfice net en augmentation de 4 % par rapport à 2010, à 9,4 milliards de couronnes (1,06 milliard d'euros). Mais, pour le seul quatrième trimestre, le bénéfice a reculé de près de 30 % à 2,1 milliards, légèrement en deçà des 2,3 milliards attendus par les analystes de l'agence Dow Jones Newswires. Les ventes ont progressé de 12 % à 87,7 milliards en 2011 et de 1,7 % au quatrième trimestre à 22,9 milliards.
