Seadrill a vu son action plonger mardi 4 avril après que le groupe de forages pétroliers en mer eut prévenu qu'un éventuel accord de restructuration de son énorme dette entraînerait de lourdes pertes pour les investisseurs.
Seadrill, un des leaders mondiaux du forage en mer, a annoncé mardi 4 avril s'être entendu avec les banques créancières pour repousser du 30 avril au 31 juillet la date limite pour trouver un accord de restructuration de sa dette. Celle-ci approchait 9 milliards de dollars fin 2016. Le groupe a prévenu qu'un tel accord passerait par des pertes "significatives" pour les porteurs d'obligations et les actionnaires.
Compromis avec les banques
"L'entreprise s'attend à ce stade que les actionnaires ne récupèrent que très peu de la valeur de leurs actions existantes", écrit-elle. Elle précise par la même occasion avoir trouvé un compromis avec les banques pour repousser de quelques mois des échéances de remboursement représentant au total 2,85 milliards de dollars, dus cette année.
Contrôlée par le milliardaire chypriote d'origine norvégienne John Fredriksen, Seadrill a été touchée de plein fouet par la chute du cours du baril qui a entraîné une réduction des investissements pétroliers alors que l'entreprise était engagée dans de lourds investissements. Fin février, le groupe avait prévenu qu'il pourrait se mettre sous la protection de la loi américaine sur les faillites, le fameux chapitre 11, faute d'un accord avec ses créanciers d'ici fin avril. L'échéance a donc maintenant été repoussée. Peu après 7 h 30, le titre dévissait de 37,72 % à la Bourse d'Oslo.
Compromis avec les banques
"L'entreprise s'attend à ce stade que les actionnaires ne récupèrent que très peu de la valeur de leurs actions existantes", écrit-elle. Elle précise par la même occasion avoir trouvé un compromis avec les banques pour repousser de quelques mois des échéances de remboursement représentant au total 2,85 milliards de dollars, dus cette année.
Contrôlée par le milliardaire chypriote d'origine norvégienne John Fredriksen, Seadrill a été touchée de plein fouet par la chute du cours du baril qui a entraîné une réduction des investissements pétroliers alors que l'entreprise était engagée dans de lourds investissements. Fin février, le groupe avait prévenu qu'il pourrait se mettre sous la protection de la loi américaine sur les faillites, le fameux chapitre 11, faute d'un accord avec ses créanciers d'ici fin avril. L'échéance a donc maintenant été repoussée. Peu après 7 h 30, le titre dévissait de 37,72 % à la Bourse d'Oslo.
