Après l'opposition à la recherche dans le sous-sol français, la ministre de l’Énergie et de l'Environnement Ségolène Royal veut ouvrir un nouveau front contre le gaz de schiste et en interdire son importation sur le territoire français. "Je vais examiner juridiquement la façon dont nous pouvons interdire l'importation de gaz de schiste" en France, a déclaré le 10 mai la ministre à l'Assemblée nationale, en réponse à une question de la député écologiste Cécile Duflot. Celle-ci l'interpellait sur les contrats passés par les deux groupes français EDF et Engie, dont l’État est actionnaire, avec le groupe américain Cheniere pour se fournir en gaz naturel liquéfié (GNL) produit aux États-Unis et dont une partie est issue de gisements de gaz de schiste. "Il y a, c'est vrai, dans ces contrats que j'ai regardé de près (...) 40 % de gaz d'origine gaz de schiste", a indiqué Ségolène Royal. "Puisque la France interdit la fracturation hydraulique pour des raisons de protection de l'environnement, j'ai interrogé ces deux entreprises sur les raisons pour lesquelles elles n'avaient pas été vigilantes", lors de la passation de ces contrats, a ajouté la ministre. Dans le détail, EDF a signé un…
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