Solar Impulse 2 est immobilisé depuis deux semaines au Japon après un atterrissage forcé dû au mauvais temps sur son trajet entre la Chine et Hawaï. Son pilote, André Borschberg, 62 ans, "un peu impatient", explique pourquoi l'avion révolutionnaire n'est toujours pas reparti. "Nous devons voler à travers un front nuageux qui court plus ou moins de Taïwan à l'Alaska. La seule façon d'y parvenir avec notre avion est de localiser un endroit où ce front est beaucoup moins épais. Avec la fenêtre météo que nous avions identifiée lundi 15 juin, nous aurions traversé cet obstacle cinq jours après le décollage, un délai qui rendait extrêmement difficile à prévoir la densité du front nuageux qui nous attendait. Nous ne voulons pas prendre de pari sur la météo. Il y avait trop d'inconnues, trop d'incertitudes et c'est la raison pour laquelle, après discussions, nous avons décidé de repousser le vol. La sécurité est prioritaire. Il faudrait que nous puissions traverser le front nuageux environ trois jours après le décollage parce que, dans ce laps de temps, nous sommes capables de prévoir la météo de façon très précise. Nous sommes peut-être un petit peu impatients mais nous ne voulons pas prendre de risque inconsidéré. Prévoir le temps à un horizon de cinq ou six jours est difficile. Nous avons des équipes qui font des simulations. C'est quelque chose de très complexe. Nous avons aussi une étroite collaboration avec les autorités japonaises afin de minimiser la perturbation du trafic des avions de ligne".
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