La voie ferrée atteint une part de marché record face à la route dans le transit international en Suisse.
69,2 % des 19,9 millions de tonnes transportées à travers les Alpes suisses lors du premier semestre 2015 l’ont été par le chemin de fer, annonce l’Office fédéral (ministère) des Transports. Il s’agit de la part de marché la plus élevée que le rail ait atteint depuis 2001, année de référence car marquant l’entrée en vigueur de la RPLP, l’Eurovignette à l’helvétique. En valeur absolue, ce trafic de transit transeuropéen par rail a augmenté de 2,4 % entre janvier et juin derniers.
Pourtant, le contexte n’était pas idéal. Côté volumes, il fallait composer avec une conjoncture européenne toujours atone, notamment dans l’Italie voisine, ainsi qu’avec la montée du franc suisse susceptible de pénaliser les exportations. Le fret routier a pris les deux phénomènes de plein fouet, puisque ses volumes transportés ont reculé de 3,8 % sur les six premiers mois. La baisse concerne par exemple le Gothard qui a perdu 2,3 % en nombre de courses, alors que, dans le même temps, les autres grands tunnels routiers alpins s’affichent en hausse : + 3,7 % au Brenner en Autriche, + 3,3 % dans le Mont-Blanc et + 1,2 % au Fréjus, relate le ministère.
Succès du combiné
En outre, dans son «match» avec le rail, la route aurait pu profiter de la baisse du diesel et des importantes grèves de cheminots en Allemagne. Tel n’a pas été le cas. Une fois de plus, chargeurs et opérateurs ont été séduits par les chargements classiques sur wagon, comme par les offres combinées de type autoroute ferroviaire. Celles-ci ont frôlé 8,8 millions de tonnes sur six mois.
Les débouchés portuaires confirment leur dynamisme : ils se situent principalement à Gênes pour le sud de l’Europe et à Rotterdam pour le nord, avec en partie des rechargements sur barge à Bâle pour remonter le Rhin.
Pourtant, le contexte n’était pas idéal. Côté volumes, il fallait composer avec une conjoncture européenne toujours atone, notamment dans l’Italie voisine, ainsi qu’avec la montée du franc suisse susceptible de pénaliser les exportations. Le fret routier a pris les deux phénomènes de plein fouet, puisque ses volumes transportés ont reculé de 3,8 % sur les six premiers mois. La baisse concerne par exemple le Gothard qui a perdu 2,3 % en nombre de courses, alors que, dans le même temps, les autres grands tunnels routiers alpins s’affichent en hausse : + 3,7 % au Brenner en Autriche, + 3,3 % dans le Mont-Blanc et + 1,2 % au Fréjus, relate le ministère.
Succès du combiné
En outre, dans son «match» avec le rail, la route aurait pu profiter de la baisse du diesel et des importantes grèves de cheminots en Allemagne. Tel n’a pas été le cas. Une fois de plus, chargeurs et opérateurs ont été séduits par les chargements classiques sur wagon, comme par les offres combinées de type autoroute ferroviaire. Celles-ci ont frôlé 8,8 millions de tonnes sur six mois.
Les débouchés portuaires confirment leur dynamisme : ils se situent principalement à Gênes pour le sud de l’Europe et à Rotterdam pour le nord, avec en partie des rechargements sur barge à Bâle pour remonter le Rhin.
