En Suisse, le transport de marchandises a atteint un niveau record en 2014. Le rail en est le premier bénéficiaire.
Le fret grimpe à ses sommets en Suisse et c’est le train qui en profite le plus. «Le transport de marchandises atteint son record et la part de marché du rail n’avait plus été aussi élevée depuis 2008», annonce l’Office fédéral des statistiques à l’occasion de la publication, début décembre, des chiffres complets pour l’année 2014. Le total tous modes de 28,3 milliards de tonnes-kilomètres traduit une hausse annuelle de 2,8 %. Plus forte, la croissance du rail se situe à 4,6 %, ce qui porte sa part modale à 38 %, un score nettement supérieur aux 20 % de moyenne dans l’Union européenne, relève le bureau statistique. Mais en Suisse, le rail pesait encore plus de 50 % du fret en 1980, avant de reculer nettement les deux décennies suivantes.
En 2014, les poids lourds étrangers ont représenté 32 % des transports en camions. L’Allemagne apporte le plus fort contingent (un quart du total), devant l’Italie (16 %) et la Pologne (10 %). La part de ce pays a doublé depuis 2008, reflet d’une hausse générale de l’Europe de l’Est. Dopée par l’entrée dans l’Union, la Roumanie a même multiplié ces volumes par cinq, relève l’office statistique.
Montée du transport est-européen
L’étude observe une autre tendance de fond depuis six ans : la montée des trafics d’importations et d’exportations au départ ou en sortie de Suisse (+ 19 %), contrastant avec le reflux du transit (- 21 %). Elle en apporte cette explication : «L’économie suisse s’est relativement bien remise de la crise après 2009 ce qui a stimulé son import et son export, alors que la situation économique est restée tendue dans de grandes parties de l’Europe, notamment en Italie voisine».
En 2014, les poids lourds étrangers ont représenté 32 % des transports en camions. L’Allemagne apporte le plus fort contingent (un quart du total), devant l’Italie (16 %) et la Pologne (10 %). La part de ce pays a doublé depuis 2008, reflet d’une hausse générale de l’Europe de l’Est. Dopée par l’entrée dans l’Union, la Roumanie a même multiplié ces volumes par cinq, relève l’office statistique.
Montée du transport est-européen
L’étude observe une autre tendance de fond depuis six ans : la montée des trafics d’importations et d’exportations au départ ou en sortie de Suisse (+ 19 %), contrastant avec le reflux du transit (- 21 %). Elle en apporte cette explication : «L’économie suisse s’est relativement bien remise de la crise après 2009 ce qui a stimulé son import et son export, alors que la situation économique est restée tendue dans de grandes parties de l’Europe, notamment en Italie voisine».
