TLF Overseas : débat autour des surcharges en maritime

Pour quelle raison le prix des BAF (surcharges combustibles) n'évolue pas à la baisse comme le laisserait penser le prix plancher atteint par le baril de pétrole depuis six mois ? Renseignement pris auprès de Gildas Maire, nouveau président d'Armateurs de France, le maintien des BAF s'expliquerait par l'augmentation de la vitesse des navires qui se répercute sur leur consommation. Il n'est pas certain que cette réponse satisfasse les commissionnaires membres de TLF Overseas et leurs clients qui, depuis mars, dénoncent cette situation. Selon l'union, les BAF sont "la survivance d'une autre époque, celle d'un baril fort, qui n'a plus ni fondement ni légitimité. Le prix du baril s'établit à son plus faible niveau depuis dix ans mais force est de constater que les compagnies maritimes ne font pas bénéficier à leurs clients des économies réalisées". Au-delà, TLF Overseas se fait l'écho de ses adhérents face aux difficultés liées "à l'empilement des surcharges en maritime. Pour les commissionnaires de transport, en comprendre les mécanismes et la substance relève de la gageure. Établir des prévisions budgétaires fiables devient un véritable casse-tête". Devant ce "millefeuille", l'union rappelle que la rentabilité des compagnies maritimes "devrait être le résultat de la politique tarifaire de chaque acteur opérant sur le marché, et non la conséquence d'un empilement continuel de surcharges et de frais annexes". Comme dans le fret aérien il y a quelques mois, elle appelle au niveau national et international à l'ouverture d'un dialogue avec les représentants des armements dans le but de simplifier leur structure tarifaire.

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