Déjà liés par une coentreprise, les groupes français Technip et américain FMC Technologies vont fusionner complètement, une nouvelle opération de consolidation dans un secteur des services parapétroliers miné par les répercussions de la baisse des cours de l'énergie.
Technip se marie avec FMC Technologies pour affronter un marché pétrolier difficile. Baptisée TechnipFMC, cette nouvelle société à la capitalisation boursière de 13 milliards de dollars sera "domiciliée" à Londres, siège de la joint-venture actuelle Forsys Subsea, tout en restant cotée à New York et à Paris.
"Ce n'est pas quelque chose que nous avons construit pour des raisons fiscales, mais pour des raisons industrielles", a justifié le PDG de Technip, Thierry Pilenko. "Il fallait un territoire neutre pour les deux entreprises, et nous avions déjà une coentreprise basée à Londres", a-t-il ajouté, estimant qu'un éventuel Brexit ne constituait "pas un problème". Le dirigeant a précisé que le fait d'installer le siège social a Londres n'aurait "pas d'impact" sur la base fiscale du groupe en France ou ailleurs, car "on paie nos impôts dans les pays où l'on travaille". TechnipFMC conservera comme "sièges opérationnels" Paris, où sera situé le bureau principal du président exécutif, et Houston (États-Unis), où sera basé le directeur général. Le premier poste sera occupé par Thierry Pilenko et le second par le président et directeur opérationnel de FMC Technologies, Doug Pferdehirt.
TechnipFMC emploiera 49.000 personnes
Le rapprochement ne prévoit pas de versement d'argent : il se fera via un échange de titres et les actionnaires des deux sociétés détiendront respectivement environ 50 % du capital du nouveau groupe. TechnipFMC emploiera au total plus de 49.000 personnes dans plus de 45 pays. En 2015, les deux entreprises de services parapétroliers et gaziers ont dégagé un chiffre d'affaires cumulé de près de 20 milliards de dollars, 13,5 milliards pour Technip et 6,4 milliards pour FMC Technologies.
"Ce n'est pas quelque chose que nous avons construit pour des raisons fiscales, mais pour des raisons industrielles", a justifié le PDG de Technip, Thierry Pilenko. "Il fallait un territoire neutre pour les deux entreprises, et nous avions déjà une coentreprise basée à Londres", a-t-il ajouté, estimant qu'un éventuel Brexit ne constituait "pas un problème". Le dirigeant a précisé que le fait d'installer le siège social a Londres n'aurait "pas d'impact" sur la base fiscale du groupe en France ou ailleurs, car "on paie nos impôts dans les pays où l'on travaille". TechnipFMC conservera comme "sièges opérationnels" Paris, où sera situé le bureau principal du président exécutif, et Houston (États-Unis), où sera basé le directeur général. Le premier poste sera occupé par Thierry Pilenko et le second par le président et directeur opérationnel de FMC Technologies, Doug Pferdehirt.
TechnipFMC emploiera 49.000 personnes
Le rapprochement ne prévoit pas de versement d'argent : il se fera via un échange de titres et les actionnaires des deux sociétés détiendront respectivement environ 50 % du capital du nouveau groupe. TechnipFMC emploiera au total plus de 49.000 personnes dans plus de 45 pays. En 2015, les deux entreprises de services parapétroliers et gaziers ont dégagé un chiffre d'affaires cumulé de près de 20 milliards de dollars, 13,5 milliards pour Technip et 6,4 milliards pour FMC Technologies.
