Total a renforcé la sécurité de ses personnels en Algérie et dans d'autres pays africains suite à la prise d'otages d'In Amenas et à la guerre au Mali, et a notamment procédé à des rapatriements, a annoncé vendredi 25 janvier Christophe de Margerie, PDG du géant pétrolier français. "On a été amenés à prendre des mesures importantes en matière de sécurité en Algérie, par définition au Nigeria et aussi au Sénégal" (pays qui soutiennent l'intervention militaire au Mali, NDLR), a déclaré M. de Margerie, en marge du Forum économique mondial de Davos. "Dans le personnel de Total, on a des expatriés et bien évidemment une grande majorité de locaux. Ce qu'on fait d'abord, c'est de limiter le nombre d'expatriés, non pas parce qu'ils ont le droit d'être plus protégés que les autres, mais parce qu'ils sont évidemment une cible plus intéressante entre guillemets", a-t-il expliqué.
Pour réduire le risque d'enlèvements, le groupe procède à des rapatriements "si nécessaire", ou envoie les expatriés sur des sites "plus sécurisés", a-t-il ajouté. "En Algérie, ceux qui étaient dans le désert, on les a ramenés à Alger, et ceux qui n'ont pas besoin de rester à Alger, on les a rapatriés en France", a-t-il donné comme exemple. Cependant, cela n'a selon lui pas d'impact sur la production d'hydrocarbures du groupe. "Cela fait partie de nos risques, on va chercher le pétrole et le gaz là où ils sont, et ce ne sont pas toujours les zones les plus tranquilles", a-t-il rappelé. Par ailleurs, M. de Margerie a estimé que les risques en Algérie ou au Mali n'avaient "pas d'impact direct" sur les cours du pétrole, beaucoup plus influencés par la situation au Moyen-Orient et les tensions avec l'Iran.
Pour réduire le risque d'enlèvements, le groupe procède à des rapatriements "si nécessaire", ou envoie les expatriés sur des sites "plus sécurisés", a-t-il ajouté. "En Algérie, ceux qui étaient dans le désert, on les a ramenés à Alger, et ceux qui n'ont pas besoin de rester à Alger, on les a rapatriés en France", a-t-il donné comme exemple. Cependant, cela n'a selon lui pas d'impact sur la production d'hydrocarbures du groupe. "Cela fait partie de nos risques, on va chercher le pétrole et le gaz là où ils sont, et ce ne sont pas toujours les zones les plus tranquilles", a-t-il rappelé. Par ailleurs, M. de Margerie a estimé que les risques en Algérie ou au Mali n'avaient "pas d'impact direct" sur les cours du pétrole, beaucoup plus influencés par la situation au Moyen-Orient et les tensions avec l'Iran.