Le chemin de fer puis l'autoroute avaient semblé le condamner : à 350 ans, le canal du Midi a pourtant réussi à trouver un second souffle grâce au tourisme fluvial, et tente même de ressusciter le transport de fret.
Il y a un demi-siècle, des hydrocarbures remplissaient le "Savannah", fabriqué en 1938, aujourd'hui reconverti en péniche-hôtel. Mais l'inauguration de l'autoroute, en 1979, a rendu obsolète le transport de marchandises sur le canal du Midi. La dernière péniche de marchandises - un pinardier - y a navigué en 1989. Pourtant, la fin du fret n'a pas fait couler le canal. "Il y a plus de bateaux aujourd'hui qu'avant", soulignent Voies navigables de France (VNF), gestionnaires.
Ainsi, le canal du Midi concentre à lui seul près de 30 % du trafic touristique national fluvial. Et, sur les quelque 10.000 bateaux qui l'empruntent chaque année, 70 % transportent des étrangers, dont 90 % d'Américains, selon VNF. "The Royal Canal du Midi" figure maintenant en bonne place sur la "to-do list" (liste de choses à faire) des Américains. "Le canal du Midi est le canal préféré des touristes car il est plus ancien, plus authentique", confirme Mathias Gilles, 51 ans, propriétaire de l'"Espérance". L'ancien pinardier, reconverti en péniche de croisière, navigue depuis douze ans sur le canal.
Ainsi, le canal du Midi concentre à lui seul près de 30 % du trafic touristique national fluvial. Et, sur les quelque 10.000 bateaux qui l'empruntent chaque année, 70 % transportent des étrangers, dont 90 % d'Américains, selon VNF. "The Royal Canal du Midi" figure maintenant en bonne place sur la "to-do list" (liste de choses à faire) des Américains. "Le canal du Midi est le canal préféré des touristes car il est plus ancien, plus authentique", confirme Mathias Gilles, 51 ans, propriétaire de l'"Espérance". L'ancien pinardier, reconverti en péniche de croisière, navigue depuis douze ans sur le canal.