L'Autorité européenne de sécurité aérienne (AESA) a décidé à son tour de clouer au sol les Boeing 787 Dreamliner opérés par des compagnies aériennes sur son territoire jusqu'à nouvel ordre, suite à la directive des autorités américaines dans la nuit du 16 au 17 janvier. "Nous avons immédiatement mis en application cette décision", a déclaré un porte-parole de l'AESA. En Europe, seuls deux Boeing 787 sont pour l'instant opérés par la compagnie aérienne polonaise Lot, a-t-il précisé. "L'Agence continue à soigneusement surveiller la situation et est prête à fournir tout soutien réclamé par la FAA dans leur enquête", a ajouté le porte-parole. "C'est une décision rare", a déclaré un autre porte-parole, soulignant que seul le pays de fabrication de l'appareil était habilité à prendre une telle directive.
Dans cette directive publiée sur son site internet, l'autorité fédérale de l'aviation (FAA) américaine explique cette décision "d'urgence" en raison "des incidents récents" rencontrés sur les batteries ion-lithium de ces appareils, qui ont entraîné "des fuites d'électrolytes inflammables, des émanations de chaleur et de la fumée". Ces éléments, "s'ils ne sont pas corrigés pourraient entraîner des dégâts pour des systèmes et structures d'une importance capitale" et un incendie potentiel dans le compartiment électrique, a-t-elle ajouté.
Mercredi 16 janvier, les six Boeing de United Airlines avaient déjà été cloués au sol suite à la décision de la FAA. Une annonce qui avait conduit le ministère japonais des Transports à faire de même pour les dix-sept appareils d'All Nippon Airways (Ana) et les sept de Japan Airlines (Jal), déjà rivés sur le tarmac depuis la veille. Les compagnies aérienne chilienne Lan et indienne Air India avaient également annoncé mercredi soir qu'elles suspendaient les vols de leurs Boeing 787. Au total cinquante Boeing Dreamliner sont en service dans le monde.
Dans cette directive publiée sur son site internet, l'autorité fédérale de l'aviation (FAA) américaine explique cette décision "d'urgence" en raison "des incidents récents" rencontrés sur les batteries ion-lithium de ces appareils, qui ont entraîné "des fuites d'électrolytes inflammables, des émanations de chaleur et de la fumée". Ces éléments, "s'ils ne sont pas corrigés pourraient entraîner des dégâts pour des systèmes et structures d'une importance capitale" et un incendie potentiel dans le compartiment électrique, a-t-elle ajouté.
Mercredi 16 janvier, les six Boeing de United Airlines avaient déjà été cloués au sol suite à la décision de la FAA. Une annonce qui avait conduit le ministère japonais des Transports à faire de même pour les dix-sept appareils d'All Nippon Airways (Ana) et les sept de Japan Airlines (Jal), déjà rivés sur le tarmac depuis la veille. Les compagnies aérienne chilienne Lan et indienne Air India avaient également annoncé mercredi soir qu'elles suspendaient les vols de leurs Boeing 787. Au total cinquante Boeing Dreamliner sont en service dans le monde.
