"Tous les voyants sont au rouge", selon les opposants au projet Lyon-Turin

La Coordination des opposants au projet "Lyon-Turin" estime que" la Cour des comptes confirme l'impossibilité de financer le Lyon-Turin et la faillite de la politique de financement des infrastructures". Selon eux, elle "confirme ses diagnostics précédents, comme ceux de l'Inspection générale des Finances, du Conseil général des Ponts et Chaussées en 2003 et celui de la direction de la SNCF rapporté en mars 2016".
Mais une fois encore, "on découvre un responsable politique prêt à réécrire l'histoire en prétendant que l'Agence de financement des infrastructures de France (Afitf) disposerait "d'une autonomie administrative et financière" alors que son président, le député Philippe Duron a déclaré qu'elle "est en effet un outil financier du gouvernement."

La coordination juge que "Manuel Valls fonce dans le mur",

Pour la Coordination, "le Premier ministre s'abstient évidemment d'évoquer la faillite déclarée en septembre 2015 de la section LGV Perpignan-Figueras mise en service en décembre 2010, qui était pourtant présentée comme le maillon manquant fret et voyageurs entre la France et l'Espagne".
Les opposants au projet Lyon-Turin ont demandé le bilan des résultats économiques et sociaux rendu obligatoire par les articles L1511-6 et R1511-8 du Code des Transports "au plus tard" cinq ans après la mise en service". Ils indiquent que le gouvernement refuse de publier le bilan de ce désastre financier en partenariat public/privé, alors que le délai légal maximum est dépassé. Et de souligner, "Pour la énième fois, le gouvernement décide d'ignorer les mises en garde de la Cour des comptes et des services de l'État, choisissant de creuser un peu plus la dette publique et celle de SNCF Réseau qui a atteint le record de 46 milliards d'euros".
Pour les opposants, "rien ne justifie l'entêtement de certains politiques à précipiter un peu plus la France dans le marasme financier, si ce n'est leur totale impunité dans l'engagement de la dépense publique".
Ils opposent à cette irresponsabilité "des solutions concrètes pour transporter les marchandises sur le rail avec effet immédiat". Ils exigent que la ligne existante soit utilisée à partir d'Ambérieu-en-Bugey et ont démontré qu'il est "possible d'absorber par le rail 75 % des marchandises qui circulent sur la route entre la France et l'Italie".

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