Le tribunal de commerce d'Orléans rendra sa décision le 25 septembre sur l'avenir d'ABRFI et SDH Ferroviaire (Holding AORF), en redressement judiciaire et dont le principal repreneur potentiel, le groupe russe Uralvagonzavod (UVZ), s'est retiré, a-t-on appris vendredi 20 septembre auprès des salariés et de la direction.
Concernant la reprise d'ABRFI et SDH Ferroviaire, le groupe russe UVZ se retire. Lors de l'audience du 20 septembre, les juges ont étudié le plan de continuation proposé par la direction, désormais l'unique dossier en lice pour sauver l'entreprise après le retrait officiel de l'offre du groupe russe Uralvagonzavod, qui fabrique notamment du matériel ferroviaire et des chars d'assaut.
Délibéré le 25 septembre
Le syndicat FO "a dénoncé l'attitude scandaleuse de ce groupe, grave de conséquence pour l'avenir des salariés". Le plan de continuation prévoit 67 suppressions d'emplois sur 229 dans les deux usines du groupe, dont 54 pour les Ateliers bretons de réalisation ferroviaire industries (ABRFI) à Châteaubriant (Loire-Atlantique) et 13 pour SDH Ferroviaire à Saint-Denis de l'Hôtel (Loiret). À la sortie du tribunal, le patron, Éric Vinassac, s'est déclaré "raisonnablement confiant" en pariant sur la future concrétisation de commandes de la part de la SNCF et de ses filiales. Les juges ont quant à eux estimé que le projet était porteur "d'espérances réelles", ont précisé les salariés. Le tribunal rendra son délibéré le 25 septembre.
La holding AORF et ses deux sociétés, spécialisées dans la construction et la réparation de wagons de fret, avaient été placées en redressement judiciaire le 15 mai dernier, avec à la clé un passif de l'ordre de 26 millions d'euros.
Délibéré le 25 septembre
Le syndicat FO "a dénoncé l'attitude scandaleuse de ce groupe, grave de conséquence pour l'avenir des salariés". Le plan de continuation prévoit 67 suppressions d'emplois sur 229 dans les deux usines du groupe, dont 54 pour les Ateliers bretons de réalisation ferroviaire industries (ABRFI) à Châteaubriant (Loire-Atlantique) et 13 pour SDH Ferroviaire à Saint-Denis de l'Hôtel (Loiret). À la sortie du tribunal, le patron, Éric Vinassac, s'est déclaré "raisonnablement confiant" en pariant sur la future concrétisation de commandes de la part de la SNCF et de ses filiales. Les juges ont quant à eux estimé que le projet était porteur "d'espérances réelles", ont précisé les salariés. Le tribunal rendra son délibéré le 25 septembre.
La holding AORF et ses deux sociétés, spécialisées dans la construction et la réparation de wagons de fret, avaient été placées en redressement judiciaire le 15 mai dernier, avec à la clé un passif de l'ordre de 26 millions d'euros.
