Ufip "La restructuration du raffinage européen n'est pas terminée"

Jean-Louis Schilansky, président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), s'est exprimé au sujet de la rationalisation du secteur du raffinage européen et ses de conséquences en France. "Les raffineries européennes vont continuer de souffrir, c'est quelque chose que les gouvernants doivent bien comprendre", a-t-il souligné.
Le secteur souffre simultanément d'une surcapacité structurelle en Europe par rapport à la demande locale, en baisse depuis plusieurs années, et d'une concurrence accrue des raffineries américaines, qui dont l'avantage compétitif croît grâce à l'essor des hydrocarbures non conventionnels aux États-Unis, qui leur donne accès à des matières premières bon marché, a-t-il expliqué. En outre, de nouveaux acteurs font leur entrée au niveau mondial, en particulier dans les pays émergents, où plusieurs mégaraffineries ont été construites ces dernières années, a-t-il rappelé. Dans ce contexte, "à l'horizon 2015, il y aura encore 8 à 10 % de surcapacités" en Europe, d'après Jean-Louis Schilansky, qui ajoute que "la restructuration du raffinage européen n'est pas terminée".
Estimant que l'Hexagone a déjà payé un lourd tribut, le président de l'Ufip souhaite que les sites français soient épargnés à l'avenir : "Nous sommes passés de douze en activité en 2009 à huit actuellement, et j'espère très sincèrement qu'il y aura une période de stabilité du système de raffinage français. Il y d'autres pays où il peut y avoir des fermetures", a-t-il argumenté.

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