La construction d'un second pont reliant Bahreïn à l'Arabie saoudite et ouvrant une voie au-dessus des eaux du Golfe pour un réseau ferroviaire régional coûtera environ 5 milliards de dollars. Outre la nouvelle liaison routière Bahreïn-Arabie saoudite, le projet s'inscrit dans la construction d'un "réseau ferroviaire du Conseil de coopération du Golfe" (CCG), a dit le ministre des Transports de Bahreïn, Kamal Ben Ahmed, en marge d'une conférence internationale à Manama. Le CCG regroupe l'Arabie saoudite, Bahreïn, Oman, les Émirats arabes unis, le Koweït et le Qatar. "Nous avons pratiquement finalisé la conception des itinéraires du pont", a déclaré Kamal Ben Ahmed, sans préciser la longueur de l'ouvrage. Des équipes des deux pays "travaillent encore sur d'autres questions techniques incluant le financement" et la manière d'impliquer le secteur privé, a-t-il ajouté. "Nous devons démarrer bientôt" la construction, a insisté le ministre, sans toutefois mentionner de date. Bahreïn et l'Arabie saoudite sont reliés depuis 1986 par un pont de 25 km de long qui surplombe la partie occidentale du golfe de Bahreïn. Portant le nom du roi Fahd, il est emprunté chaque année par des millions de personnes. Le roi Abdallah d'Arabie saoudite a annoncé le nouveau projet la semaine dernière lors d'une rencontre avec le roi Hamad Ben Issa Al Khalifa, précisant que le second pont porterait le nom du souverain bahreïni. Bahreïn a également eu des discussions avec le Qatar voisin pour la construction d'un pont long de 40 km.
Ce projet, qui aurait dû démarrer en 2009, est au point mort en raison de tensions politiques entre les deux pays. Le réseau ferroviaire du CCG, approuvé par les dirigeants du CG en 2004, doit théoriquement être achevé en 2017, mais ce projet de grande envergure avance très lentement en raison de divergences politiques entre les pays de la région. Ce réseau doit totaliser 2.000 km pour un coût estimé à environ 20 milliards de dollars.
Ce projet, qui aurait dû démarrer en 2009, est au point mort en raison de tensions politiques entre les deux pays. Le réseau ferroviaire du CCG, approuvé par les dirigeants du CG en 2004, doit théoriquement être achevé en 2017, mais ce projet de grande envergure avance très lentement en raison de divergences politiques entre les pays de la région. Ce réseau doit totaliser 2.000 km pour un coût estimé à environ 20 milliards de dollars.
