Le gouvernement a lancé une coentreprise entre Alstom et l'Ademe, l'organisme public chargé de promouvoir la maîtrise de l'énergie, pour réaliser un "TGV du futur" plus économe.
Le gouvernement a officialisé jeudi 17 décembre le lancement d'une coentreprise Ademe-Alstom pour le "TGV du futur". Cette coentreprise baptisée "SpeedInnov", "développera un train à très grande vitesse plus innovant et économique", a précisé le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, chargé des Transports. De même source, "la technologie «TGV du futur» permettra d'offrir une capacité allant jusqu'à 750 places. Le coût complet à la rame sera optimisé avec une consommation énergétique fortement réduite (objectif de - 35 %) ainsi qu'un coût de maintenance très inférieur à celui des rames actuelles". Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, avait déjà indiqué fin main 2015 que l'Ademe et Alstom allaient s'associer pour répondre à un appel d'offres de la SNCF. L'État apportera à cette coentreprise "une centaine de millions d'euros", avait alors précisé le ministre. Le TGV du futur d'Alstom, prévu pour 2018, figurait parmi les plans de la Nouvelle France industrielle du prédécesseur de Emmanuel Macron, Arnaud Montebourg. Très attendu, le projet était pourtant passé d'un modèle haut de gamme à un train moins coûteux par passager, afin de permettre "des prix plus bas", avait expliqué le PDG de la SNCF, Guillaume Pepy, et de s'adapter à un marché du TGV en perte de rentabilité.
