Le nouvel exécutif corse, dirigé par les nationalistes, a demandé lundi 11 janvier aux syndicats le "déblocage immédiat" du bateau empêché d'accoster à Marseille, avant de pouvoir les recevoir pour mettre fin à la crise autour de l'ex-SNCM et des liaisons maritimes avec l'île.
Depuis près d'une semaine, et en dépit d'une décision de justice, des marins de l'ex-SNCM, reprise par l'entrepreneur corse Rocca, empêchent le débarquement à Marseille du navire d'une nouvelle compagnie, concurrente, Corsica Linea. En riposte, les entrepreneurs à l'origine de cette nouvelle compagnie ont bloqué dimanche 10 janvier en Corse, deux navires des compagnies historiques, l'ex-SNCM et La Méridionale.
Dans un courrier envoyé dimanche aux syndicats, la CTC demande "le déblocage immédiat du port de Marseille et le respect du fonctionnement normal des lignes autorisées entre Marseille et la Corse", peut-on lire dans un communiqué, signé notamment de Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, et Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse. "Dès ce déblocage mis en œuvre, l'intersyndicale sera reçue à l'Assemblée de Corse aux fins d'ouvrir un dialogue sans tabou sur l'ensemble du système de continuité territoriale", poursuivent-ils.
Dans un courrier envoyé dimanche aux syndicats, la CTC demande "le déblocage immédiat du port de Marseille et le respect du fonctionnement normal des lignes autorisées entre Marseille et la Corse", peut-on lire dans un communiqué, signé notamment de Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, et Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse. "Dès ce déblocage mis en œuvre, l'intersyndicale sera reçue à l'Assemblée de Corse aux fins d'ouvrir un dialogue sans tabou sur l'ensemble du système de continuité territoriale", poursuivent-ils.