Validation des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax

Le gouvernement a validé la réalisation des lignes à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, dans le cadre du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), malgré l'avis négatif de la commission d'enquête publique, a annoncé samedi 26 septembre le ministre des Transports, Alain Vidalies. "J'ai averti aujourd'hui Alain Rousset, Alain Juppé et Martin Malvy de la décision prise par le gouvernement de continuer la procédure GPSO sur les deux lignes vers Toulouse et vers Dax sur laquelle la commission d'enquête publique avait émis un avis négatif", a indiqué le ministre, présent à la Fête de la rose de la fédération socialiste des Landes à Soustons. La commission d'enquête publique sur les projets de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax, vers l'Espagne, avait rendu le 30 mars un avis défavorable sur la déclaration d'utilité publique de ces projets ferroviaires, dont le coût est estimé à 8,3 milliards d'euros. Selon le ministre des Transports, "les arguments en matière d'aménagement du territoire pour tout l'Arc atlantique, qui est en retard sur le développement de la grande vitesse par rapport à l'Arc méditerranéen", ont pesé dans la décision du gouvernement. Le soutien de l'Europe "qui a labellisé ce projet comme un projet important" et la nécessité que la "France ne soit pas en retard" par rapport au développement de la grande vitesse du côté espagnol, ont également joué, a-t-il ajouté.
Les présidents PS des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, Alain Rousset et Martin Malvy, sont mobilisés de longue date pour défendre ce projet qui mettra notamment Toulouse à 3 h 10 de Paris. "C'est une excellente nouvelle pour le sud de l'Aquitaine et pour la future grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes dont la LGV Paris-Dax sera l'épine dorsale", s'est félicité Alain Rousset. "À quelques semaines de la COP21, le Gouvernement donne un signe fort aux élus du grand Sud-Ouest qui n'ont pas cessé d'expliquer que leur territoire ne devait pas demeurer abandonné par la grande vitesse ferroviaire", a-t-il ajouté. Martin Malvy s'est dit "particulièrement satisfait". "C'est une condition majeure à la poursuite de notre développement et à la diversification de l'emploi. L'étape franchie aujourd'hui est l'une des plus importantes de toutes celles que nous avons du surmonter", a-t-il déclaré. Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, s'est également félicité de cette décision :"La LGV ira à Toulouse et à Dax vers l'Espagne. Bonne nouvelle pour Bordeaux et l'Aquitaine. Le gouvernement a entendu nos collectivités", a-t-il twitté. L'eurodéputé écologiste José Bové a regretté ce choix : "LGV Bordeaux Toulouse : enquête publique défavorable, avis négatif de la cour des comptes mais accord du gouvernement. On marche à l'envers", a-t-il réagi sur Twitter.

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