La récolte de blé française pourrait atteindre un niveau record en 2015, autour de 39 millions de tonnes, grâce à la hausse des surfaces et à de bons rendements malgré la sécheresse, selon des prévisions d'analystes publiées mercredi 5 août. La moisson, achevée au deux tiers, pourrait au final s'élever à 38,9 millions de tonnes de blé, selon le cabinet Agritel, tandis que Offre et demande agricole (ODA) table sur 39,4 millions de tonnes, soit un niveau supérieur "au précédent record de 1998". Pour Agritel, ce niveau s'explique "principalement par la hausse des surfaces cultivées de près de 3 %, à 5,16 millions d’hectares, s’affichant ainsi à son plus haut niveau depuis 1936". Le rendement moyen se situerait "dans la moyenne quinquennale supérieure". Redoutée par les producteurs de blé début juillet, il semble que la canicule n'ait pas eu d'effets trop dévastateurs sur la céréale, dont la France compte parmi les cinq grands producteurs mondiaux. En début de semaine, ODA faisait état de rendements "élevés" dans les régions situées au nord du Bassin parisien. La qualité, qui avait fait défaut l'an dernier sur une partie de la récolte endommagée par les pluies estivales, devrait être au rendez-vous cette année. Le niveau de protéines, scruté par les grands pays importateurs d'Afrique du Nord, "est satisfaisant et permettra de répondre convenablement aux fortes exigences des débouchés traditionnels des blés français, tant sur le marché intérieur qu’à l’export", estime le directeur d'Agritel, Michel Portier.
En revanche, "la production céréalière totale française pourrait connaître un important repli", car la récolte de maïs "s'annonce en très forte baisse en raison de la sécheresse", estime Agritel.
En revanche, "la production céréalière totale française pourrait connaître un important repli", car la récolte de maïs "s'annonce en très forte baisse en raison de la sécheresse", estime Agritel.
