Le groupe français de construction et de concessions Vinci a revu à la hausse sa prévision de résultat net 2012 après la levée des incertitudes fiscales applicables à son dernier exercice et prévoit désormais un résultat net "voisin de celui réalisé en 2011".
En octobre, Vinci avait estimé que son résultat annuel, qu'il prévoyait initialement stable, pourrait en fait être en baisse de 3 à 4 % en raison d'un possible alourdissement de ses prélèvements. Mais ces incertitudes ayant été levées par la promulgation du budget 2013, le groupe revient à sa prévision initiale. "La Loi de Finances pour 2013 ayant été promulguée le 29 décembre 2012, les incertitudes relatives aux dispositions fiscales applicables à l'exercice 2012 sont désormais levées", indique-t-il. Il ajoute qu'il actualise en conséquence "son objectif de résultat net consolidé 2012, qui devrait s'établir à un niveau voisin de celui réalisé en 2011". Cette prévision est conforme à celle avancée par le groupe après les six premiers mois de son exercice.
En 2011, Vinci avait dégagé un bénéfice net de 1,9 milliard d'euros, en hausse de 7,2 %, pour un chiffre d'affaires de 36,9 milliards d'euros, en progression de 10,7 %. Un porte-parole a précisé que la disposition fiscale en question portait sur la non-déductibilité des intérêts d'emprunts. Ceux-ci ne sont plus déductibles dans leur intégralité comme c'était le cas auparavant mais à hauteur de 85 %, selon le texte de loi adopté par le Parlement. Avant son élection à l’Élysée, François Hollande avait annoncé vouloir supprimer cette déductibilité des intérêts d'emprunt liés à l'achat de titres de participation. Cette mesure devait rapporter 4 milliards d'euros en année pleine. Le patronat avait vivement protesté contre ce projet, présenté par le camp socialiste comme un dispositif de "définanciarisation de l'économie".
En 2011, Vinci avait dégagé un bénéfice net de 1,9 milliard d'euros, en hausse de 7,2 %, pour un chiffre d'affaires de 36,9 milliards d'euros, en progression de 10,7 %. Un porte-parole a précisé que la disposition fiscale en question portait sur la non-déductibilité des intérêts d'emprunts. Ceux-ci ne sont plus déductibles dans leur intégralité comme c'était le cas auparavant mais à hauteur de 85 %, selon le texte de loi adopté par le Parlement. Avant son élection à l’Élysée, François Hollande avait annoncé vouloir supprimer cette déductibilité des intérêts d'emprunt liés à l'achat de titres de participation. Cette mesure devait rapporter 4 milliards d'euros en année pleine. Le patronat avait vivement protesté contre ce projet, présenté par le camp socialiste comme un dispositif de "définanciarisation de l'économie".
