La mise en œuvre d'un corridor de transit en mer Noire – The black sea grain initiative –, pour permettre l’exportation sécurisé des céréales ukrainiennes s’apparente à une logistique de guerre. Première étape d’un processus difficile semé d’embuches opérationnelles et de mines à la dérive. L'accord signé entre Kiev et Moscou, sous l’égide de l’ONU avec la médiation de la Turquie, ne constitue en effet pas une cessation des hostilités en mer Noire.
À peine arraché, déjà violé. L’accord signé entre Kiev et Moscou, qui prévoit la mise en place de couloirs maritimes sécurisés pour permettre les exportations en toute sécurité de céréales en mer Noire au départ des ports d’Odessa, Yuzhnyi et Chornomorsk*, contre un allégement des entraves aux expéditions de grains et d'engrais russes, a connu des débuts pour le moins contrariés. Le 23 juillet, plusieurs…
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