Vous représentez des entreprises qui ont été largement impactées par les grèves dans les ports. Que vous a inspiré cette nouvelle crise alors que l’on croyait le risque social définitivement écarté?Denis Choumert: On l’a naturellement très mal vécu. D’une part, ce mouvement social n’avait rien à voir avec des revendications propres au secteur contrairement aux dernières réformes importantes sur les ports français. D’autre part, dans la mesure où une partie de la problématique échappe à l’État, il était difficile d’avoir prise. Cette protestation, suivie et par les ouvriers portuaires et par les dockers – ce qui n’était pas systématique dans les précédents conflits – a clairement répondu à des mots d’ordre de la centrale CGT. L’épée de Damoclès demeure. Tant que l’on n’arrivera pas à diluer la CGT, comme elle l’a été progressivement au sein de la SNCF par exemple,…
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