Zéro. Le trafic céréalier du port de Sète est au point mort cette année. En 2019, 8 175 t de céréales ont transité contre 24 638 t en 2018. « La dernière campagne a été catastrophique, avec seulement quatre ou cinq navires. Sète n’a pas d’hinterland pour le trafic de céréales », explique José Hernandez, responsable d’exploitation de Centre Grains à Sète. « Le canal de Rhône à Sète est de moins en moins praticable pour les péniches. Par ailleurs, la Russie et l’Ukraine proposent des céréales de meilleure qualité. » La nouvelle campagne? « Je ne vois pas trop ce qu’il y aura à l’export, face aux pays émergents, qui peuvent utiliser des produits dont nous ne pouvons plus faire usage en France. »À Port-la-Nouvelle, les volumes ne sont pas non plus au rendez-vous, avec environ 200 000 t projetées cette année. Loin du tonnage exporté en 2011, à…
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