L’embellie du secteur redonne de l’appétit aux compagnies pour les navires neufs. C’est même une tendance générale au sein des dix premiers transporteurs mondiaux de conteneurs pour se saisir d’une demande de transport qui s’affole. Au sein de leur cercle, les lignes sont mouvantes et les écarts se resserrent.
Dans un contexte de marché terne avec une demande de transport en fond de cale, la course à la capacité est une stratégie suicidaire. Dans une économie de pénurie de l’offre mais de demande solide, elle est une arme fatale pour capter des parts de marché. Et dans des conditions où la demande s’avère volatile, friable et mouvante avec des contraintes environnementales fortes? Les nouveaux navires peuvent rapidement devenir des « actifs échoués » (stranded assets). Pris en tenaille entre le changement d’aiguillage imposé par les exigences climatiques, qui ne se fera pas sans rupture technologique dans les moteurs et carburants, et une demande de transport qui s’emballe, les armateurs doivent…
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