Les assureurs ont d’ores et déjà prévenu: ils ne seront disposés à couvrir les navires que s’il existe des dispositions relatives aux escortes de la marine internationale et une stratégie claire pour lutter contre les mines marines. Reste à définir ce que les assureurs entendent par une escorte acceptable.Certains, qui ne veulent pas être nommés (affaire sensible) seraient « rassurés » si les technologies satellitaires étaient utilisées pour identifier l’emplacement des mines. « Des pays comme les États-Unis, la Grande-Bretagne ou la France pourraient disposer de cette technologie », glisse un assureur.Quant aux primes à prévoir, elles ont déjà été fixées au titre des risques de guerre (5 % au moins de la valeur du navire). Les attaques de missiles survenues après l’accord ajoutent à l’insécurité et à l’incertitude des opérations en mer Noire. Les navires en escale dans les ports ukrainiens restent des cibles faciles.En…
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