Des acteurs privés majoritaires dans la gestion du port de Port-la-Nouvelle

 

Le groupement d’entreprises Nou Vela sera l’actionnaire majoritaire de la nouvelle Semop qui assurera, à partir de mai prochain, l’aménagement, l’exploitation, la gestion et le développement du port de commerce de Port-la-Nouvelle pour une durée de 40 ans.

Les élus régionaux - la Région Occitanie est propriétaire du port de Port-la-Nouvelle -, réunis le 11 décembre en commission permanente, ont voté la constitution d’une Semop (société d’économie mixte à opération unique), « une première juridique pour un port de commerce en France », souligne la collectivité. Nou Vela, retenu en tant qu’actionnaire majoritaire (51 %), regroupe des entreprises dans le secteur des énergies renouvelables et des activités portuaires : les Belges DEME Concessions et Euroports Group BV, l’opérateur Qair (éoliennes offshore flottantes), le fonds financier EPICO et la CCI de l’Aude. A ses côtés, la Région Occitanie, qui assurera la présidence du conseil d’administration de la Semop, sera présente à hauteur de 34 % et la Banque des Territoires à hauteur de 15 %.

Un repositionnement stratégique

La Semop reprendra les travaux en cours. Une première tranche, démarrée en 2019, prévoit la construction des digues d’un nouveau bassin et un quai de 250 m, qui doit accueillir à partir de 2021 les premiers flotteurs d’éoliennes en mer flottantes en Méditerranée. La seconde tranche, livrable pour 2024, prévoit deux nouveaux quais d’un tirant d’eau de 15,9 m, d’une jetée pour le déchargement des vrac liquides et de postes à quai permettant le démarrage des parcs commerciaux d’éoliennes en mer en 2025.

Une zone logistique portuaire, reliée au réseau ferré national, est également projeté. « Ce changement de gouvernance intervient alors que le port audois compte se spécialiser dans les éoliennes en mer flottantes et dans l’hydrogène vert », déclare Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Le port souhaite aussi se repositionner comme un pôle de vracs solides et de marchandises dans l’hinterland de Toulouse, et en tant que hub de vracs liquides, en développant l’acheminement de biocarburants et de carburants de nouvelle génération.

Port-la-Nouvelle, historiquement positionné sur l’import de pétrole et l’export de céréales (un trafic en chute libre depuis 10 ans), prévoit un trafic de 1,8 Mt en 2020.

Hubert Vialatte

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