Les difficultés de l'Ukraine et de la Russie pour exporter ont rendu les céréales françaises très attrayantes. Elles tirent l'ensemble des trafics rochelais vers le haut. Grosse chute en revanche pour les colis lourds du fait de la fin de la contribution du port au chantier de construction du champ éolien offshore au large de Saint-Nazaire.
De 60 à 70 % des volumes de la moisson 2022 disponibles pour l'exportation ont pris la mer au cours du second semestre de l'année, l'approvisionnement auprès de l'Ukraine étant rendu aléatoire par le conflit que mène la Russie sur son territoire. Quant à la Russie, les sanctions internationales à son encontre rendent inopérantes commandes, livraisons et paiement.
Les importateurs, et plus particulièrement les pays du Maghreb et d'Afrique de l'Ouest, Egypte et Yémen, se sont donc tournés vers le port de La Rochelle, plus sûr pour s'approvisionner en céréales et notamment en blé. Au point qu'il en reste peu dans les silos pour répondre à…
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