Alors que les prix de la ferraille sont particulièrement élevés, l’activité de recyclage manque de tonnages. Dans certains segments du transport maritime, les vieilles unités, pour lesquelles les propriétaires ne sont pas disposés à supporter le coût de la mise en cale, feraient pourtant d’excellents candidats.
Ces derniers jours, les courtiers n’en finissent plus de s’étonner d’une anomalie de marché dans le domaine du recyclage des navires. Le marché fonctionne au ralenti depuis le début de l’année en dépit des conditions favorables à l’envoi à la casse.
L’activité de démolition est traditionnellement décorrélée de celle du transport. Lorsque ce dernier est porté par une forte demande, le recyclage est à la baisse et vice versa si bien que la mise au rebut contribue à un équilibre naturel de l’offre et de la demande. « La décision de vendre un navire à la ferraille n'est pas…
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