Renoncer au diesel pour faire rouler les poids lourds français sera un processus lent, coûteux et "compliqué", annoncent les parties prenantes du secteur. La transition vers l'électrique ou l'hydrogène est contrariée par l'absence avant longtemps de véhicules verts et de bornes d'avitaillement en énergies propres.
Le sujet de décarbonation du transport routier a été confié début 2021 à une "taskforce" – un groupe de travail – rassemblant transporteurs routiers, constructeurs de camions, énergéticiens et administrations concernées. "La taskforce est arrivée au constat partagé que c'était compliqué", préfère plaisanter Constance Maréchal-Dereu, directrice générale de l'association professionnelle France Logistique. "Mais on va y arriver !" En effet le constat partagé par les transporteurs routiers n'est pas très encourageant. Faute d'alternative vraiment disponible, "le diesel restera présent majoritairement pour la plupart des usages au minimum jusqu'en 2040", ont écrit la FNTR, l'OTRE et l'Union TLF, dans un point de situation publié en mai. On compte actuellement 600.000 poids lourds en France, diesels à 99 %. Les objectifs "irréalistes" de la Loi climat Il convient donc "d'ores…
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