Annoncé en juin 2018, l’inscription du grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire au « corridor Atlantique », officieusement acceptée, devrait officiellement intervenir en avril 2019. Et avec elle, une connexion vers les ports irlandais qui, au regard du Brexit, ouvre de nouvelles perspectives commerciales pour l’infrastructure portuaire et son hinterland.
« Jusque-là, le territoire de Nantes Saint-Nazaire était quasiment sous les radars de l’Union européenne. Aujourd’hui, il y est et sur tous les tableaux », se réjouit Sébastien Pilard, vice-président de la région Pays-de-la-Loire, en charge de la croissance bleue et du développement international, alors que le « trilogue », cette instance représentative de la Commission européenne, des vingt-huit Etats-membres et du Parlement européen vient de donner un avis favorable, sous la forme d’un compromis, au raccordement du grand port maritime de Nantes Saint-Nazaire (GPMNSN) au « corridor Atlantique », dessiné entre Mannhein (Allemagne) au Sud de l’Espagne et du Portugal en passant par la France (Le Havre, Paris, Bordeaux). « Pour voir l’impact de ce corridor, il n’y a qu’à regarder une carte pour…
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