Développer la coopération régionale et transfrontalière pour être plus visible depuis l’autre bout de la planète, s’arrimer à des acteurs mondiaux tout en gardant un pilotage local : les pistes de Gilbert Stimpflin, président de la CCI du Grand Est, pour les ports « de demain ».
NPI : Quel modèle vous paraît-il être l’avenir des ports intérieurs du Grand Est, dans un contexte de plus en plus mondialisé ?
Gilbert Stimpflin : Le couple gouvernance locale/action internationale me paraît indispensable et indissociable. Nous avons besoin de garder un pilotage local, bien identifié, qui sera par nature toujours attentif et très réactif aux évolutions nécessaires pour les besoins du territoire. Les ports, ce sont nos outils de développement économique ! Mais pour l’opérationnel, il faut une extrapolation mondiale et je dis bien mondiale, pas « seulement » européenne. Plus d’un avait souri quand j’affichais une telle ambition, mais c’est bien ce que nous allons mettre en œuvre en Sud-Alsace, pour les ports de Mulhouse-Rhin (PMR). Les collectivités prennent le pilotage par le fait que le Syndicat mixte ouvert (SMO) détiendra 51 % de la Semop. Quant au groupement partenaire,…
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